Comportement déplacé de ma psychologue?

Bonjour il est important de vous sentir en confiance avec votre thérapeute psychologue... C'est même primordial. Il faudrait lui expliquer que vous avez été déstabiliser par sa réaction lors de cette séance et voir si vous pouvez continuer à travailler avec elle. Bon courage

Bonjour Valmaher,

Deux semaines de thérapie, c’est très court. Un.e thérapeute ou un.e psychanalyste est avant tout à l’écoute de ce que vous dites lors des séances et ce sont les différentes associations que vous pouvez être amenée à faire qui constituent le « matériel » des consultations. Il peut y avoir toutes sortes de motifs à la source de votre absence d’amour pour les personnes qui venaient en visite dans votre maison lorsque vous étiez enfant, et de votre besoin de vous faire vomir. L’âge que vous aviez alors a d’ailleurs son importance. Un enfant peut vivre la venue d’adultes amis de ses parents comme une intrusion dans la relation exclusive qu’il souhaite éventuellement avec ses parents ; ou bien il peut rejeter le monde des adultes ; ou encore il peut être insatisfait de subir une situation qu’il n’a pas choisie, ou de voir imposer de rester avec eux au lieu d’aller jouer, et bien d’autres choses encore. Tout ceci est énoncé simplement pour donner quelques exemples, mais les possibilités sont vastes. C’est vous et vous seule qui pourrez accéder peu à peu à ce que vous ressentiez lorsque vous étiez enfant et qui pourrez faire revenir des souvenirs, des émotions, des affects de cette époque. L’évocation d’un abus sexuel avec les éléments que vous mentionnez apparaît un peu comme un forçage, me semble-t-il. Le principe d’une thérapie ou d’une psychanalyse, c’est de laisser venir les dires des patient.e.s au fils des associations. Si vous n’avez rien avancé dans ce sens, ce n’est pas à votre thérapeute de faire des spéculations.
Concernant l’arrêt de la thérapie, qu’en pensez-vous, de votre côté ? Cela a-t-il été violent au point que vous n’ayez plus du tout envie de continuer votre démarche avec votre psychologue, au point que vous ne puissiez pas (ou plus) lui accorder votre confiance ? Si c’est le cas, rien ne vous empêche de le lui dire. Pour qu’une thérapie apporte un travail psychique possible, la confiance que vous avez en votre psychologue est en effet essentielle.

Clara Maïda (psychanalyste - consultation en ligne), bien cordialement et à votre écoute si vous le souhaitez

Bonjour Valmaher,
Vous êtes au tout début de votre thérapie, au stade où vous faites connaissance avec votre psy et réciproquement. Ses interprétations me semblent un peu hâtives en effet. Je vous conseille de lui dire ce que vous en pensez. La thérapie doit être basée sur une relation de confiance, mais si vous avez l'impression que cela ne va pas marcher avec cette personne, vous êtes à temps d'interrompre le travail à peine engagé. En principe, cela fait partie du cadre exposé lors de la première séance : on se donne quelques séances pour voir si on va pouvoir cheminer ensemble dans les conditions optimales de confiance qui vont permettre l'alliance thérapeutique. Cette alliance est essentielle pour accompagner la personne en souffrance vers le mieux être.
Chaleureusement
Catherine Couvert

Bonjour,
Les atteintes sexuelles sont hélas trop fréquentes dans l'enfance pour qu'un thérapeute les éluder d'emblée, et ce fléau ne concerne pas que les autres, on le rencontre dans tous les milieux. Il y a bien sûr plusieurs explications à cet inconfort que vous éprouviez lorsque des amis de vos parents venaient à la maison : cela peut aller de la peur de l'abandon (attention des parents aimés détournée, mise à l'écart) au traumatisme que l'on peut enfouir dans l'inconscient, par protection. Une chose est certaine : vous portez des mémoires négatives, en lien avec la présence de tiers et votre réaction ("insinuation violente et déplacée") montre combien vous avez été affectée dans votre passé. Vous auriez avantage à en parler à votre psy mais si la confiance est rompue, il serait préférable, effectivement, de ne pas poursuivre avec elle. Lorsqu'on commence un travail sur soi, il faut accepter les chamboulements émotionnels que cela peut engendrer mais il arrive parfois que les patients ne soient pas prêts.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonsoir Valmaher,

C’est une question très complexe profonde pour y répondre répondre, et en tant que spécialiste et thérapeute certifié, nous devons observer un droit de réserve et de neutralité, car nous n’avons pas toute la teneur de vos séances précédente, mais au delà d’un jugement, le plus important pour vous est d’évaluer si votre lien de confiance a été rompu ou pas, car faire une thérapie est avant tout basée sur un rapport de confiance et d’empathie.

Bien à vous.

Valmaher,

Je comprends votre peur de la "théorie des faux souvenir" vous n'avez pas envie d'avoir en tête des souvenirs horribles qui ne vous appartiennent pas. A la question vous faut-il arrêter la thérapie ? Seule vous pouvez y répondre, est ce que la confiance entre vous a été abimée au point que vous serez désormais sur vos gardes et il serait utile d'arrêter ? Ou vous sentez vous en capacité de lui expliquer de que façon cela vous a touchée ? Et que faites vous maintenant des suppositions de votre psychologue ?
Si besoin je suis à votre écoute, bien cordialement.

Anne Auffret
Thérapeute IFS, Sophrologue, Communication NonViolente
Gestion du stress, des émotions, anxiété, dépression, deuil, conflits intérieurs...
https://www.psychologue.net/articles/du-conflit-interieur-vers-le-dialogue-interieur

Bonjour,
Votre étonnement est tout à fait justifié. Les éléments que vous évoquez (à eux-seuls) ne peuvent bien entendu pas être rapprochés d'une éventuelle agression sexuelle. Vous avez raison de vous méfier de la question des faux souvenirs. Votre demande concerne les compétences de cette psychologue. Peut-être serait-il intéressant de parler de votre ressenti avec elle avant de décider de clore ce début de thérapie.
Il est très important de choisir son psy, de se sentir pleinement en confiance, or votre thérapie vient de commencer et cela ne semble pas être le cas. Votre psychologue a t-elle été maladroite en émettant cette hypothèse ou risque t-elle de vous mettre en danger en allant trop loin dans ses interprétations?
En en parlant avec elle, peut-être pourrait vous positionner plus facilement sur cette question.

Bonjour Valmaher,

Si la piste énoncée par votre psy ne repose que sur les éléments que vous exposez ici, c'est en effet un peu léger et facile !
Il y a bien d'autres pistes à explorer, plus probables, en explorant plus à fond le fonctionnement systémique de votre famille et la manière dont vous avez construit (ou pas) un attachement sécure, qui vous permet de vous sentir à l'aise et en sécurité dans le lien à l'autre.
Etes-vous enfant unique ?

Quand à vous dire si vous devez poursuivre ou interrompre votre thérapie, ce choix vous appartient.
Les interprétations que peut faire un psychothérapeute sont à prendre comme des propositions que vous restez libre d'accepter si elles vous aident ou de refuser dans le cas contraire. Vous pouvez exprimer votre désaccord à votre psychologue et continuer avec elle le travail dans d'autres directions.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille
(Visio-consultations et consultations en présentiel, sur rendez-vous)

Bonjour,
En effet, l'association faite par votre psychologue me parait non seulement déplacée et non appropriée.
On ne peut faire ce type d'interprétation aussi hâtive uniquement sur ce malaise que vous ressentiez face à ces personnes...
Je pense que le lien de confiance avec cette psy a été altéré et je vous conseille vivement de trouver un autre professionnel.
Parfois, certains(es) thérapeutes qui n'ont pas fait un travail sur eux amènent parfois ce type d'interprétation avec leur propre histoire...
Sachez qu'il existe des approches thérapeutiques qui sont peut être plus pertinente pour traiter ce que vous évoquez (voir mon profil).

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative et holistique

Bonjour,
Vous avez tout à fait raison de vous interroger sur ce qu’on appelle les faux souvenirs induits.
Certaines pratiques dénoncées de temps à autre sur fond d’emprise, d’abus de pouvoir, occasionnent des dégâts difficiles à surmonter.
Même si vous avez été suivie pendant seulement 2 semaines, même si votre psy énonce qu’il y a eu - « peut-être » - quelque chose, vous êtes en droit et il est préférable de dire votre ressenti, vos doutes à cette thérapeute avant d’aller plus loin.
De toute façon, quand bien même il se serait passé quelque chose autrefois, un(e) psy n’a pas à aller plus vite que la musique.
Il faut respecter les défenses, le temps de prise de conscience, de reconstruction des patients.
Maintenant si vous avez l’impression que votre thérapeute impose des interprétations plus qu’elle ne vous les propose, alors oui, la question d’une séparation se posera.
Recevez mes salutations.