Bonjour,
Cela fait plusieurs années que je me suis rendu compte de ça, sans vraiment l'accepter par honte. Mais c'est bien réel, le fait de me faire maltraiter physiquement ou mentalement par une personne qui me plaît me fait me sentir bien (en dehors des relations sexuelles bien également). Par exemple, si je suis avec quelqu'un qui m'attire, mentalement ou physiquement, et qu'il se mets à me tenir les poignets violemment ou.. peut-être m'étrangler un peu, je vais aimer ça. Parfois il m'arrive de fantasmer sur un viol, ce qui me dérange beaucoup et me fait me sentir très sal. Et j'aimerai savoir si cela provient d'un trouble, ou autre car je n'ai jamais recontré quelqu'un comme moi.
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13 AVRIL 2021
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour,
C'est dommage que vous ne précisez pas votre âge actuel.
A vous lire, je ne pense pas que vous acceptez de vous faire maltraiter, car vous dites : "sans vraiment l'accepter par honte" puis "
"Parfois il m'arrive de fantasmer sur un viol, ce qui me dérange beaucoup et me fait me sentir très sale."
De manière générale, cette sensation de penser que l'on aime se faire maltraiter résulte de traumatismes profonds du passé (votre enfance). Comme si vous ne méritiez pas autre chose, et que vous avez accepter d'une manière irrationnelle d'aimer cette forme de maltraitance.
Donc oui, ce que vous évoquez provient de souvenirs traumatisants du passé, conscients ou inconscients pour vous ?...
Je vous conseillerai de consulter un thérapeute (voir mon profil) pour travailler sur cette violence psychique que vous alimentez de manière inconsciente par des croyances négatives...
Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative et holistique
14 AVRIL 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez peut effectivement renvoyer à quelque chose du passé qui se réactualiserait à travers ce type de scénario. Mais cela doit rester une hypothèse à vérifier et en aucun cas une affirmation péremptoire s’appuyant sur une Ecole de psychologie qui aurait autorité sur toutes les autres.
En effet, on ne peut pas toujours tout renvoyer au passé, considérant que la vie psychique serait obligatoirement linéaire, sous la forme : L’événement A (voire même, le vrai ou le faux souvenir de A) est forcément la cause de B.
Le présent, « l’ici et maintenant », sont des paramètres tout aussi essentiels quant à la compréhension de la complexité de ce qui se passe dans nos vies.
Dans votre cas, et s’agissant de ce sentiment honte, il resterait donc à savoir si celui-ci se fonde essentiellement sur des éléments d’un passé mal vécu qui viendrait à nouveau se faire entendre douloureusement via des scenarii, des fantasmes culpabilisants, - et/ou – à cause d’une norme sociale, culturelle… une éthique personnelle, qui seraient en désaccord avec des pratiques que d’autres assument sans honte et sans en souffrir pour autant.
Voilà, il me semble donc plus judicieux dans un premier temps d’aborder tout cela d’abord sous forme d’hypothèses plutôt que de foncer tête baissée là où on vous promet la réponse clef-en-mains à vos questions sous prétexte que la vérité serait à chercher dans une direction et pas dans une autre.
13 AVRIL 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Je ne partage pas du tout la réponse de Cyril FARJAT.
Entre autres, quand il associe les "fantasmes de violence" avec une forme de narcissisme... Je ne sais dans quelle école de formation on peut apprendre ce type de choses...
Car il ne s'agit pas de fantasme dans le cas présent, mais d'une réalité car l'intéressée dit : "et qu'il se mets à me tenir les poignets violemment ou.. peut-être m'étrangler un peu, je vais aimer ça"...
13 AVRIL 2021
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour Max,
Rassurez-vous, les fantasmes de "violences" ou même de viols ne sont pas rares. Il existe trois grandes explications concernant cela.
D'une part, une forme de narcissisme. Le fait de se sentir tellement irrésistible que le ou les partenaires ne peuvent contenir leurs pulsions les plus brutales peut flatter abondamment l'égo.
Il y a aussi la possibilité d'une "identification à l'agresseur". C'est à dire qu'on va confondre le plaisir ressenti par l'autre et le sien. Prendre du plaisir par procuration en quelque sorte.
Et enfin il y a une explication liée à la détestation de soi-même. On ne s'aime pas pour une raison indéterminée ou non et on se punit inconsciemment à travers l'autre, ce qui peut générer un certain plaisir inversé.
Voilà, ces trois cas peuvent être pris isolément ou se compléter suivant les cas.
N'oubliez pas tout de même que ce type de fantasme est sain tant qu'il reste un fantasme et que le réaliser dans la réalité peut à contrario devenir très vite sordide.
Donc si vous sentez que cette violence a besoin d'augmenter avec le temps et à devenir de plus en plus réelle pour vous satisfaire, n'hésitez pas à consulter un thérapeute pour désamorcer cela assez vite en vous confiant sur votre histoire.