Focus sur
Bonjour. A l’approche de la quarantaine, bien qu’ayant accompli des progrès sur mon bien-être psychologique, il reste des points perturbant mon quotidien. J’ai vu différents thérapeutes qui m’ont plus ou moins apporté (l’hypnose en revanche ne me correspond pas du tout).
Je souffre de schémas de pensée depuis je crois longtemps avec notamment un fort besoin de validation externe, une difficulté à gérer l’insatisfaction, un besoin de contrôle et des difficultés sociales. Je suis de nature plutôt anxieuse.
Mes relations sociales ont souvent été biaisées : je cherche à séduire, à plaire plutôt qu’à avoir un vrai échange sincère. L’humour est un mécanisme de défense que j’utilise généreusement. J’ai un manque de confiance en moi et ai du mal à déterminer qui je suis vraiment et donc à m’assumer. Je n’ai pas à me plaindre particulièrement de mon enfance et de mon éducation. Il apparait juste que j’ai eu un manque de communication émotionnelle. A la maison on ne parlait pas des sentiments, ni dans la fratrie, ni avec les parents. Certainement car mes parents vivaient chacun avec, pour le coup, leurs traumatismes d’enfance.
J’accepte enfin aujourd’hui d’avoir un cercle restreint d’amis, de ne pas tellement apprécier les soirées, les moments mondains, d’assumer aimer rester seul. Ma problématique concerne plutôt le couple. Je focalise beaucoup sur les prétendus défauts de ma compagne (trois ans que nous sommes ensemble et cela a toujours été le cas), que ce soit des « défauts » physiques ou sur ce qu’elle dit. Cela me porte particulièrement préjudice quand nous sommes à l’extérieur comme si d’un coup je la voyais différemment (même si parfois seuls à la maison je vois aussi ses « défauts » qui ponctuellement me gênent). J’ai dans ces cas de mauvaises pensées : « elle n’est pas assez bien pour moi », « elle me fait honte », « je pourrais trouver mieux ». Je me sens vraiment mal quand ses pensées débarquent. Ma compagne a de grandes qualités humaines. Elle facilite grandement la communication dans notre couple. On rit, faisons des activités, avons des projets ensemble. Je la trouve particulièrement belle quand elle me regard avec tendresse et sagesse.
Cette ambivalence dont je souffre est sûrement le signe d’une immaturité, d’un sentiment de toute-puissance toujours actif dans ma vie d’adulte. Je sais par expérience que ces symptômes se déclencheraient avec à peu près n’importe quelle femme.
Quel premier regard portez-vous sur ce récit ? Je vous remercie.