J'ai vécu beaucoup de violence dans m'a vie. Quand j'avais 6 ans je voyais mon père être violent physiquement avec ma mère, ma mère devenant toxicomane ainsi que nymphomane.
De primaire jusqu'à fin collège, je me faisais harcelé verbalement par mon apparence car j'avais des habits mixtes (pas assez d'argent).
Au lycée, j'ai vécu 3 attouchements sexuels ainsi qu'un énorme deuil qui a conduit à 4 mois de mutilation (rasoir, sédatif). Mais aussi la cigarette... J'ai arrêté.
Après le lycée j'ai vécu des violes conjugales, dépendant du partenaire car je n'avais plus de toit.
Aujourd'hui, je vis chez mon père et j'ai 20 ans. J'ai vécu en avril, une agression physique en pleine nature et les agresseurs voulaient que je meurs.
Je vais bien, je ne l'ai pas mal vécu l'agression car d'après l'hopital j'ai fait une dissociation.
Aujourd'hui, j'aime énormément quand je me blesse... Ce n'est pas sexuel mais c'est comme un câlin pour moi et c'est ça qui me fait peur. Je ne me fais pas mal, je rassure.. Mais quand je me cogne par exemple ça me rassure limite... J'ai un partenaire et durant les ébats amoureux... Je demande qu'il m'etrangle et qu'il me mord. Bien évidemment il me tient juste le cou ou c'est juste des petits suçons... C'est normal il ne veut pas me faire du mal mais quand on me fait mal j'ai l'impression d'etre saoule... Comme si j'etais enveloppé d'un câlin... Par contre j'aime pas faire du mal au gens et quand je dis quelques choses de travers je panique vite... C'est que dans un sens.
Par contre la souffrance psychologique je n'aime pas.
Merci de m'aider...
Bonne soirée
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8 AOÛT 2021
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Bonjour,
Il y a quelque chose de paradoxal dans ce que vous dites : j'aime la souffrance et merci de m'aider.
Il y a donc une partie de vous qui croit que vous ne méritez que d'être maltraitée et que c'est le prix à payer pour "compter" un instant pour la personne que vous aimez.
Et il y a cette autre partie qui souffre d'un terrible manque d'amour.
Cette ambiguïté vient bien sûr de ce que vous avez vécu, observé pendant votre petite enfance et on constate une répétition des schémas dans toutes vos relations.
C'est par une thérapie que vous pourriez vous en sortir, puisque malgré tout cette tendance que vous décrivez ne vous pas si heureuse que ça.
Nous sommes nombreux sur cette plateforme, consultez nos profils et profitez peut-être des premiers contacts gratuits que certains d'entre nous proposent (j'en fais partie). Vous pourriez ainsi posez vos questions sur nos différentes approches.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
7 AOÛT 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ava,
Merci pour votre témoignage.
Dans votre histoire de vie, ce que je comprends est que la souffrance vous est familière. Nous nous adaptons à ce que l'on nous offre depuis notre enfance. Vous avez vécu des épisodes d'une violence et d'une intensité sans nom. En ce sens, l'adrénaline associée à ces épisodes répétés et traumatiques laissent le corps en demande. C'est ce que l'on appelle la jouissance, sur le versant négatif. Vous avez alors été une victime non consentante à plusieurs reprises.
Pour vous permettre de vous libérer de ce plaisir de la souffrance, il est essentiel de vidanger ces pulsions qui s'expriment en les comprenant. Cela vous permettra d'analyser vos ressentis, vos comportements et d'avancer en conscience.
Je vous conseille de faire appel à un thérapeute qui puisse vous aider à entamer ce travail profond de connaissance de vous-même.
Je serai ravie de pouvoir vous accompagner sur cette thématique.
Je suis à votre écoute si vous souhaitez approfondir vos questionnements, en toute bienveillance.
Julia, (hypersensibilité, agressivité, culpabilité, angoisse, gestion des émotions, communication, deuil....)
7 AOÛT 2021
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Bonjour, à la suite de votre histoire , les bases de votre construction psychologique au sein de la cellule familiale étaient violence et agressivité et humiliation verbale du monde extérieur notamment au collège.
A savoir, ce que nous sommes en tant qu'adulte raisonne fortement du noyau familiale.
Vous êtes dans un schéma de souffrance ou celle-ci vous rassure voir vous procure un certain plaisir par absence d'amour dans votre enfance.
La seule image d'aimer pour vous se substitue aux violences quotidiennes de vos parents et de leurs souffrances respectives.
Vous vous êtes construite dans ce schéma négatif ou la distinction "Plaisir 'est souffrance n'est point .
Il faut vous construire sur une carte du monde subjective et positive notamment que le VERBE AIMER est le contraire de SOUFFRANCE ET DOULEUR . un travail thérapeutique me semble nécessaire .
Ne restez pas seule des professionnels sont là pour vous aider .
J'espères vous avoir aidez . Alain Zito Hypnothérapeute Cordialement
7 AOÛT 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Ava,
J'ai une vision très positive de l'être humain et ne pense pas que qui que ce soit aime la souffrance ou la douleur.
Ce que vous avez vécu est extrêmement grave et vous avez grandi dans une famille toxique et délétère pour un enfant. Vos comportements sont ceux de quelqu'un qui est traumatisé et qui rejoue son vécu, ce qui est habituel. Vous voyez, les personnes qui sortent de prison, elles ne parcourent pas le monde en se sentant libres, elles font le tour de pâté de maison car elles ont l'habitude de cela. Ce que je veux dire est que ce que nous connaissons nous rassure et l'inconnu, même s'il est bien plus lumineux, nous fait peur. Donc vous reproduisez les violences car c'est ce que vous avez connu et pas parce que vous aimez ça. Votre vrai vous a été distordu car traumatisée. Fort heureusement, une thérapie peut vous aider à retrouver votre vrai vous et sortir de ces conditionnements.
Pour ce qu'on vous a dit à l'hôpital, et je déplore que le personnel soignant soit si peu formé, c'est faux : c'est parce que vous avez mal vécu l' agression, que vous étiez en état de choc que vous avez dissocié ! Vous trouverez de nombreuses informations sur le site de Muriel Salmona, spécialiste des abus, au sujet de la dissociation.
Si vous souhaitez être accompagnée par un thérapeute, je vous suggère de me faire plutôt en présentiel et de trouver quelqu'un qu'y s'y connait en abus. Je trouve que tous les psys ne sont pas aptes à cela. N'hésitez pas à poser la question d'emblée.