Le borderline peut il aller jusqu'au meurtre

Réalisée par Isabelle 71 · 14 juil. 2021 Aide psychologique

Bonjour mon fils est borderline et m a dit qu il avait envie de tuer j ai pris peur surtout que j ai compris que il m a détruite depuis toujours et que je ne veux plus de lui chez moi , il a déjà violenté une mineur avec un couteau resté dans sa poche je l ai mis à la porte avec sa copine qui a aussi comme lui tous les symptômes du pervers narcissique pendant deux jours et deux nuits ils sont restés devant ma porte et essayés d ouvrir ! Il avait été interné et la psychiatre du service m avait informé qu il ne fallait jamais qu il revienne chez moi à l époque je n avais pas compris , étant donné qu il n' a que moi et que je ne veux plus de lui , je pense comprendre que s il ne peut plus l'utiliser alors je n' ai plus lieu d exister et il doit m éliminer qu en pensez vous , je vis un cauchemar !!!! Je suis terrorisée et cloîtrée chez moi

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Meilleure réponse 17 JUIL. 2021

Bonjour,

Vous écrivez que votre fils a été interné à un moment donné. Quel âge a-t-il ? Je suppose qu’il est majeur si le psychiatre vous avait informé qu’il ne devait plus revenir chez vous. S’il était mineur, d’autres solutions seraient certainement envisagées. A-t-il consulté un thérapeute auparavant ? Pour quelle raison a-t-il été interné ? Même si un diagnostic borderline a été posé par un psychiatre, ce type de structure psychique n’induit pas systématiquement une violence possible à l’égard d’autrui. Votre fils avait-il régulièrement été sujet à des accès de violence, ce qui aurait été la cause de son internement ? Vous ne précisez pas ce qui se déroule sur la durée dans votre relation.
Vous semblez être dans une position conflictuelle entre un sentiment de responsabilité vis-vis de votre fils (« il n’a que moi », dites-vous) et un rejet (je ne veux plus de lui », dites-vous ensuite). Que s’est-il passé dans votre relation passée, avant qu’il n’en vienne à prononcer une telle phrase : « j’ai envie de tuer » ? Et dans quel contexte a-t-elle été énoncée ? Quels ont été ses mots précisément : tuer ? Tuer quiconque serait présent ? Vous tuer ? Tuer quelque chose qui le fait souffrir, une souffrance qui déclenche sa rage ? Vous êtes-vous sentie menacée à ce moment précis ? Il semblerait que vous ayez associé cette phrase avec l’agression que vous décrivez à l’égard d’une mineure. Y a-t-il eu d’autres situations de violence répétée, qu’elle soit verbale ou physique ? Vous écrivez que votre fils vous a détruite depuis toujours. Que voulez-vous dire par là ? Quand cela a-t-il commencé ? Quel pouvoir exerce-t-il sur vous ? Ou quel pouvoir lui laissez-vous exercer sur vous ? Lorsqu’il était tout jeune enfant, comment était votre relation ? Où est son père ? Quel est le contexte qui mène à un conflit, à cette peur, à cette terreur que vous ressentez et qui vous pousse à vous cloîtrer ?
Si vous avez pu le mettre à la porte, il semble donc que vous ayez une marge de manœuvre lorsque vous vous décidez à agir. En essayant d’ouvrir cette porte pendant 2 jours, ne chercherait-il pas à vous dire quelque chose ? Cela serait-il le signe que le lien qui vous unit, quel qu’en soit son mode d’expression, n’a pas cessé ? Si vous souhaitez tenter de renouer une relation plus sereine avec votre fils, si vous pensez que c’est encore possible malgré les conflits et la violence, et s’il souhaite de son côté ouvrir de nouveau une porte (relationnelle, cette fois-ci, et non matérielle), peut-être serait-il important de lui proposer une consultation chez un.e thérapeut.e qui vous entendrait tous les deux, aussi bien séparément qu’ensemble ? Mais il faut que le souhait soit exprimé de part et d’autre.
Par ailleurs, si vous pensez qu’une ouverture n’est pas possible, si vous vous sentez en danger, si vous avez décidé qu’il est temps de mettre fin à cette situation et à cette relation car elle est sans issue, une injonction d’éloignement peut être mise en place. Pensez-vous être en mesure de réfléchir à ce qui vous semble envisageable ?

Bien cordialement,
Clara Maïda (psychanalyste - consultation en ligne) - À votre écoute si vous le désirez

Clara Maïda Psy sur Paris

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16 JUIL. 2021

Bonjour Isabelle,

Si votre fils vous met en danger, vous n'avez pas à l'héberger, d'autant plus s'il est majeur.
Par ailleurs, si le diagnostique "border Line" a été posé par un psychiatre, cela signifie que votre fils a besoin d'un suivi thérapeutique régulier et d'un traitement à vie pour se stabiliser.
Chez les Border Line (comme chez les troubles de personnalité de groupe B ), comme la culpabilité n'a pas d'effet, la seule manière de vous protéger et de le protéger des passages à l'acte, c'est la loi !
Par conséquent, n'hésitez pas à avoir recours aux institutions (légales et médicales). Vous avez le droit de vivre votre vie en sécurité, sans craindre les menaces de qui que ce soit.
Il existe des associations pour Border Line pour accompagner les borderline et leurs proches, qui fonctionnent très bien : l'association Aforpel (https://www.aforpel.org) et l'association AAPEL.
Il en existe d'autre, en fonction de votre région.
Vous pourrez trouver leurs coordonnées sur internet.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, Thérapie systémique du couple et de la famille

Caroline Gormand Psy sur Clermont-l'Hérault

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16 JUIL. 2021

Bonjour Isabelle,
Votre peur donne du pouvoir à votre fils : il la ressent et en joue.
Vous avez raison de vouloir vous mettre à l'abri mais c'est en travaillant sur votre posture d'affirmation que vous vous protégerez : avez vous déjà été confrontée dans votre petite enfance à un personnage de ce type ? Votre père par exemple ?
La vie nous met toujours les bonnes personnes en face de nous pour nous renvoyer ce que nous sommes : vous êtes vulnérable et par ses comportements, votre fils vous le montre. Faites vous donc aider, entamez une thérapie pour aller chercher les causes profondes de votre personnalité, guérissez vos blessures et apprenez à vous aimer.
Il vous faudrait aussi comprendre que votre fils n'est pas devenu borderline sans raison : son propre vécu a joué un rôle dans cela. Par ses accès de colère, sa tendance à la manipulation, il exprime sa souffrance et apparemment, personne ne l'a entendue. Suit-il un traitement ? Son internement ponctuel n'a pas évidemment pas suffi, cela a permis de le mettre à l'écart pendant un moment : il aurait peut-être besoin qu'on lui prescrive un régulateur de l'humeur pour l'aider à juguler ses accès de colère. Il aurait besoin aussi et surtout d'un suivi pour guérir également ses blessures, sachant que l'idée de perdre sa mère, pour lui, réactive certainement sa blessure d'abandon. Avez vous essayé de discuter avec lui quand il est calme ?
Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à faire appel à l'un d'entre nous et proposez à votre fils de se faire aider aussi : si vous lui montrez que vous voyez aussi sa souffrance, au delà de ses travers, il sera peut-être plus enclin à faire cette démarche.
Vous pouvez me demander, si vous le souhaitez, un premier échange, gratuit, et sans engagement.
Prenez soin de vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Véronique Blanche Psy sur Quessoy

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16 JUIL. 2021

Bonjour Isabelle 71,

La réponse à votre question est oui. Oui un borderline peut aller jusqu’au meurtre.
Et oui un non-borderline aussi !
Toute déviance peut arriver chez n’importe qui. Si vous voulez des statistiques vous en trouverez sûrement sur internet. Vous trouverez toujours ce que vous cherchez…

Vous vivez dans la peur. Plus cette peur sera décuplée et plus ce dont vous avez peur risque d’arriver.
Si je suis sur un vélo et que j’ai peur de tomber, alors je ne pense qu’à cette peur, je regarde au sol si les roues sont bien sur la route, si mes pieds sont bien sur les pédales, et… je ne vois pas l’arbre arriver ! Alors je tombe… Cela s’appelle la loi d’attraction.

Je vous invite à relever la tête, à regarder la route qui s’offre à vous, à viser votre objectif, et là vous resterez sur le vélo, bien en équilibre !

Que souhaitez-vous vivre ? Qu’est-ce qui vous anime dans cette vie ? Travaillez-vous ? Avez-vous des activités de loisirs, créatives ? Du sport, de la danse, de la marche, de la musique ?… C’est en regardant la vie que vous continuerez à vivre.
Si vous regardez la mort, la peur de vous faire assassiner… Alors ?

Merci d’être venue ici déposer cette grande peur. Je vous invite urgemment à vous faire accompagner par une/un thérapeute, vous avez le choix sur ce site. Occupez-vous de votre peur, gagnez en confiance et vous réussirez à relever la tête.

En ce qui concerne votre fils. Quel âge a t-il ? S’il a déjà été interné en psychiatrie, comment se fait-il qu’il soit dehors aujourd’hui ? Est-il suivi par un psychiatre ?
Vous dites qu’il n’a que vous. Et en même temps vous évoquez une copine. Alors donc il n’a pas que vous. Ne serait-ce pas une croyance qu’il n’a que vous ?
Il y a des instances pour qu’il soit pris en charge. Assistante sociale, psychiatre, éducateur, la police ou la gendarmerie si vous êtes menacée…
Et comment en êtes-vous arrivés là ?
Qu’avez-vous vécu, qu’a t-il vécu dans son enfance ? Qui a fait le diagnostique de borderline ?
Et au cas où il serait encore mineur, alors là vous devez agir avec encore plus d’urgence car vous êtes responsable de lui.

Le mettre dehors ne vous permettra pas de trouver la paix et la sérénité. Tant que vous luttez, vous restez dans le conflit, vous restez accrochée au problème. Si vous lâchez prise, si vous accueillez avec soutien en étant entourée, accompagnée, conseillée, alors-là cela deviendra plus serein, et peut-être la communication pourra se rétablir avec lui.
Je n’ai pas suffisamment d’élément pour parler davantage de lui.

Je reste à votre écoute.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute.

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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15 JUIL. 2021

Bonjour Isabelle.

Ce que vous vivait est très dur. Vous avez besoin d'un soutien.

Où réside t'il en ce moment ?

Vous pouvez demander de l'aide auprès d'un psychiatre ou un CMP (Centre médical psychologique).

Et si vous vous sentez en danger... Je ne vois pas d'autres solutions que de prévenir la police...

A votre écoute si besoin.

Cordialement.

Mathieu PERE ESCAMPS (Psychopraticien et Coach).

Mathieu PÉRÉ-ESCAMPS Psy sur Eysines

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