Depuis 8 mois je consulte un psychologue, à la base je consultais pour anorexie puis des abus dans l'enfance/adolescence. Je suis parvenue difficilement à lui parler, en substance, de ce que j'ai subi mais je n'arrive pas à aller plus loin. Seulement je pense que c'est nécessaire pour avancer enfin et me libérer peu à peu de mes angoisses et troubles du sommeil.
Comment puis je m'ouvrir à mon psy et oser enfin lui parler ?
Cordialement
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15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 14 personnes
Bonjour,
Si vous n'arrivez pas à vous ouvrir avec ce psy, c'est que, peut être, il ne vous convient pas. Regardez vraiment ce qui se passe en vous pendant les entretiens. Il y a peu de temps que vous le voyez, il n'est pas trop tard pour aller en voir un ou une autre.
Cordialement.
16 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Le simple fait de vous poser ces questions, est un véritable pas en avant.
Comme il a été écrit dans d'autres posts, parlez en à votre psy (et même s'il le sait déjà) le simple fait de lui faire part de cette difficulté à vous libérer, vous aidera à vous libérer.
S'il est encore difficile pour vous de verbaliser vos traumatismes, écrivez les sur une feuille, pour lui faire lire ou pas, la déchirer ... peut importe cela vous appartient.
16 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Hannah,
soyez bienveillante envers vous-mêmes. Je trouve que vous avez eu le courage de dévoiler ce qui vous a blessé, meurtri. Bien entendu, vous aimeriez en dire plus pour vous soulager. Cela viendra, du moment que vous acceptez aussi votre propre rythme, et que vous avez confiance dans le psychologue qui vous accompagne. Si vous repensez à ce que vous lui avez déjà confié, quel écho avez-vous eu de sa part? Comment l'avez-vous vécu? Bien, pas bien? Un malaise? Réconfortant. Selon ce que vous avez ressenti jusque là, cela peut aider à aller plus loin ou freiner l'échange. Effectivement, un homme ou une femme, ce n'est pas neutre. Mais c'est à vous de savoir avec qui vous êtes plus à l'aise. Il est possible parfois de combiner ce suivi avec quelques séances d'hypnose. Soyez douce avec vous-mêmes. Bonne journée
15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Hannah,
Vous avez déjà fait un superbe parcours en 8 mois. Aujourd'hui, il vous semble que vous avez du mal à vous livrer. La question que je me pose, c'est est-ce votre première thérapie? Il y a une question de rythme qui intervient. On n'avance pas de la même manière sur une problématique telle que des abus sexuels sur enfants ou ados, selon si c'est une première thérapie ou si on a effectué plusieurs prises en charge. Ne vous brusquez pas. Bien sûr que plus vous allez vous livrer, mieux vous vous délivrerez, mais cela doit se faire à votre rythme, et votre psychologue me semble avoir été suffisamment bienveillant avec vous pour que vous puissiez toucher à quelque chose de très intime. Aussi, il me semble que vous pouvez lui faire part de ce que vous évoquez avec nous: cette impression de ne pas pouvoir en dire assez. Bien sûr, le fait que ce soit un homme peut influer, mais il me semble, que vous avez fait déjà beaucoup avec lui, c'est pourquoi, la question de rythme me paraît importante. Je vous encourage donc à partager votre préoccupation avec votre psy et sans doute pourra-t-il vous aider. Avec toute mon attention,
15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Hannah,
Les souffrances qui vous ont amené chez le psy sont importantes et "lourdes"..., et le travail de déconstruction/reconstruction psychique est le plus souvent à la hauteur (difficultés, durée) de ce que vous avez "en-duré": pour survivre aux traumatismes vous vous êtes inconsciemment construit une "carapace" qui met du temps à "s'ouvrir".
Par ailleurs, il est possible que le fait que votre thérapeute soit un homme rend plus délicate cette ouverture, mais peut être pas : faites vous confiance pour savoir si ça joue ou pas sur ce qui se passe en vous en séance.
L'idéal n'est pas de changer de psy..., mais d'arriver à avancer petit à petit, à votre rythme, si vous vous sentez quand même bien accompagnée.
Comment oser dire ce que vous avez sur le coeur ? en laissant à la porte du cabinet vos sentiments de honte..., et en vous reliant à la colère légitime qui doit exister en vous, dont vous pouvez faire part au psy.
Je vous souhaite de pouvoir bien avancer vers le bien être recherché (et bien mérité) !
sp
15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour
Est-ce que vous vous sentez à l'aise avec votre psy? Si non, il faudrait lui en parler car c'est très important pour l'efficacité de votre thérapie (alliance thérapeutique),
Si oui il s'agit d'un blocage, qu'il faudrait travailler pour enfin continuer votre thérapie. Sachez que c'est fréquent de bloquer pendant une thérapie, et que votre psy à certainement l'habitude de ces situations la. Par ailleurs votre demande, est aussi plus fréquente qu'il y parait, il y a beaucoup de cas comme le votre, votre psy à donc l'habitude. Vous montrez une envie de vouloir "aller mieux", donc c'est déjà un bon début de guérison, vous allez certainement pouvoir "debloquer" pour donner suite.
Réfléchissez
15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Sans faire de la psychanalyse sauvage, la question :
« Comment puis je m’ouvrir à mon psy ».... est lourde de sens, et m’amène à penser que la juste distance de sécurité, la ligne jaune, sont quelque part en arrière plan de votre questionnement et génèrent un blocage.
Le cabinet du psy est d’abord et avant tout un lieu de parole, d’expression d’émotions, de reconstruction. Et c’est pourquoi, au delà de l’empathie, la neutralité du psy est la règle absolue.
Par ailleurs, le suivi psy n’est pas un parcours linéaire. Relater des traumatismes, évoquer son intimité, ne vont pas de soi. Il y a des avancées, des résistances, des silences, chaque chose en son temps.
Alors, si votre inconscient vous dit qu’il ne faut pas « s’ouvrir » au psy, alors laissez votre parole occuper l’espace qui vous sépare vous et lui. C’est ainsi que vous progresserez en sécurité.
Cordialement
15 NOV. 2016
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour,
Vous avez fait une démarche difficile, aller consulter.
Maintenant vous parlez d'abus sexuels, et je me demandais si vous vous sentiez vraiment à l'aise avec un psychologue "homme" ?...
Peut être que cela freine votre verbalisation.
Pour ma part, les traumatismes de ce genre sont souvent mieux traiter en hypnothérapie.
J'ai souvent constaté que les personnes que je reçois dans le même cas que vous, après de des années de psychothérapie verbale s'en trouvent de nouveau fragilisées.
Dans ces cas, il est important pour le thérapeute d'avoir d'autres outils que la parole, l'EMDR, l'hypnose,... sont des outils beaucoup plus pertinent pour travailler sur les traumas.