Moi non, évidemment je vis avec ma mythomanie depuis bientôt 10 ans.
Seulement voilà, arrivé a un stade de ma vie, avec le recul quand je me permets de regarder derrière moi, je me rends compte que j'ai basé toute mon enfance et adolescence sur des mensonges plus gros les uns que les autres sans me rendre compte que, insidieusement je "devenais" mon mensonge.
Avec le recul je dirait même que J'avais une certaine fierté (bien vite noyée par les larmes au moment d'aller me coucher, et oui, je souffrais aussi d'insomnie étant plus jeune, sans doute à cause de tous les bobard raconté dans la journée) à l'époque du collège, à me dire que j'arrivais à berner tout le monde sans exception.
j'ai une imagination débordante grâce aux seules véritables amis que j'ai toujours eu, les livres, j'étais passée maître dans l'art de raconter des salades me valorisant un peu plus à chaque fois.
Cette mauvaise habitude (et se qui en découle, déprime, trouble du comportement) de toujours vouloir paraître incroyable aux yeux des gens me coûtait bien cher, elle m'a poussé à faire, à dire et à penser certaines choses qui ne me rende pas fière, à l'heure actuelle je n'ai plus aucune confiance en moi même (comment faire confiance au moi que je n'ai jamais vraiment connue) je souffre de trouble du comportement, la tristesses étant le plus incontrôlable. j'arrive enfin a géré la colère grâce à mon formidable amoureux qui sait tout de moi et de mon passé mouvementée de "scénariste". il m'aide chaque journées un peu plus.
Malheureusement je ne suis pas facile du tout à vivre et je retombe souvent en dépressions (que j'arrive très bien a camouflé) état borderline quand tu me tient...
Ayant déjà fait un "stage de courte durée" psychiatrie dans mon adolescence, j'en garde un très mauvais souvenir, je n'arrivais pas à parler avec ma psychologue attirée et les médicaments qui m'était prescrit me zombifiaient tout en aggravant mon cas.
Après bien des discutions avec mon compagnon, et hier soir ma mère, à qui j'ai avoué l'intégralité de la "chose", j'en tire un conseil, me faire aider, sauf que, j'ai justement peur de cela, qu'une thérapie ne fonctionne pas et que je soit condamnée a vivre bordeline et ne me connaissant pas pour la fin de mes jours.
Je sais très bien qu'il faudrait que j'essaye mais j'appréhende énormément le fait de "payer" une personne qui va juste m'écouter parler ou me prescrire des médicament qui ne feront que me détruire un peu plus comme c'était le cas en psychiatrie.
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1 JUIN 2017
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Simon,
Je comprends votre état d'âme et je suis avec vous.
Oui vous avez déjà fait un grand pas en avant à venir ici nous écrire.
Je comprends vos craintes face aux "psy" mais sachez que vous pourrez trouver le thérapeute qui pourra vous correspondre et vous aider à avancer réellement et sans vous prescrire de médicaments (les thérapeutes, psychologues, psychothérapeutes et thérapeutes ne peuvent pas prescrire de médicaments que les psychiatres car médecins!).
Cherchez ici un thérapeute ou une thérapeute qui puisse vous correspondre, allez voir sur nos profils et contactez le ou la thérapeute qui vous parait plus adaptée à vous.
n'hésitez pas à m'écrire sur mon espace perso je serai ravie de vous répondre.
Bien à vous
Livia CLARA-VILNAT
PRATICIENNE EN PSYCHOLOGIE
2 JUIN 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Sophie,
Vous nous demandez de l'aide, un avis, et vous avez déjà la réponse par vous-même ou presque.
Je comprends très bien que votre passage même bref en psychiatrie vous ait d'une certaine façon traumatisée. Vous vous dites mythomane, vous inventez plein d'histoires. Vous vous qualifiez également de borderline... Mais vous savez peut-être aussi que tout ceci relève de diagnostics que vous ne pouvez poser vous-même?
Nous sommes tous un peu de ceci, un peu de cela, ce qui ne veut pas dire que nous soyons affecté définitivement de telle ou telle chose...
Pour ma part, je vous conseillerais deux choses: un entretien avec un médecin psychiatre afin de faire le point de ce côté-là et en même temps ou dans un deuxième temps en effet de prendre contact avec un/une psy afin d'engager une thérapie. Ni l'un ni l'autre ne sont là pour vous détruire, au contraire! Mais il faut trouver les bonnes personnes.
Ce site met à votre disposition bien des ressources, n'hésitez pas à en faire usage.
Bonne chance à vous!
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
1 JUIN 2017
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
merci pour ce que vous nous écrivez. Il n'y a pas que l'approche médicamenteuse pour vous aider. Il y a aussi l'approche psychologique, analytique ou tout ce qui concerne les thérapies brèves: hypnose, pnl etc...Il serait bon effectivement que vous puissiez vous faire aider autrement surtout que vous avez fait le pas de parler à votre mère.
Le "mensonge" a été, semble-t-il, une façon de vous mettre en valeur, de vous attirer le regard des autres, peut-être comme un rêve qui se fait mirage pour les autres.
Car rêver, inventer, ce n'est pas une mauvais chose. C'est toute une part de notre créativité. Cette part de vous-même pourrait-elle vous être utile autrement?
Et puis, n'êtes-vous que "mensonge"? Vous avez votre compagnon qui vous aime? N'est-ce pas vous, en vérité, qu'il aime? Et votre mère vous aime-t-elle moins après ce que vous lui avez dit?
Je ne sais s'il nous faut tout axer sur la connaissance de soi. Il y a aussi l'accueil de soi, de l'autre. La vie avec soi, avec les autres. C'est cela aussi qui nous fait évoluer, changer.
Je reste à votre disposition si besoin.
Cordialement
1 JUIN 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Simon,
Si cela peut vous aider, je ne fais pas payer la première séance (à distance), un moyen pour vous de parler de cette difficulté à commencer un suivi, à vous engager, peut-être dans une relation de dépendance...