Que faire quand on ne ressent plus d'espoir ? Quand tout est vide ?
J'ai eu une vie un peu compliquée. Je vis et j'ai vécu dans une famille malsaine.
Mon père est un pervers narcissique et ma mère ne s'occupait que très peu de ses enfants, juste en surface. J'ai commencé très jeune à avoir des tocs et des phobies.
À cause de mes insécurités d'enfants que ma famille amplifier. J'étais terrifié et mes parents ne m'apporté aucune protection.Les phobies on prit énormément de place et à cause d'elle j'ai commencé à subir un harcèlement scolaire.
L'harcèlement était autant dû coter des enfants que des adultes. J'ai sombré dans une grande dépression durant mon adolescence car je n'avais aucun moyen de m'en sortir, aucun adulte ne voulais m'aider et j'avais tous les ados contre moi. Ça a duré pendant tout mon collège, le harcèlement grandissant d'année en année, jusqu'au lycée. Là j'ai commencé à avoir une phobie scolaire et sociale tellement grande que je fondais en crise d'angoisse rien qu'a l'idée d'aller au lycée ou sortir. J'ai dû expliquer à ma famille mon harcèlement et ce fut horrible. Car ce sont toujours des gens malsains.
Donc ils m'ont rabaissé au possible.Seul ma mère à petit progresser en essayant vraiment de changer. Mais se fit compliquer et très difficile.
Au final, je suis resté enfermé deux ans chez moi, tout en faisant des cours par correspondance.Au bout de c'est deux ans, j'ai voulu ressayer tant bien que mal de retourner dans un petit lycée.
Ma mère essayait tant bien que mal de me soutenir avec ses moyens.
Ce fut compliquer car je suis tombé sur des profs horribles, qui me dénigrer.
Faire face à ça mais complètement détruit, encore. Je n'ai pas réussi à tenir plus de deux trimestres avant de rater des cours. Bref, au final, j'ai fini par abandonner et retourner faire des cours par correspondance.
À côté de ça, j'ai vécu d'autres expériences traumatiques qui ont forgé une part de mes angoisses.Dans mon malheur, j'ai eu la chance d'être suivie par divers psys depuis mes 10 ans. C'est toujours très compliqué et malgré les années de thérapie, j'ai toujours l'impression d'être cassé.
Je progresse bien sur, j'ai énormément progressé sur mes phobies, angoisses, toc, etc., mais je ne suis jamais guérite.
Depuis quelques mois, je commençais à ressentir de plus en plus d'angoisse à cause du climat actuel. Économie, sociale, environnemental. Tous les jours ça devenait compliquer.
R'ajouter à ça l'angoisse d'être toujours aussi isolé et divers problèmes que je n'ai pas encore réglé qui ont refait surface.J'en ai parlé à ma psy, nous travaillons là-dessus mais l'angoisse persiste.
Autre point important : Je suis très créative. J'ai toujours adoré créer et inventaient des histoires est une de mes activités créative préférait.
Quand j'ai commencé à tomber dans mes années d'isolement. Je passais mes journées à lire et à imaginer des histoires.J'ai développer des amis imaginaires pour pallier ma solitude, je le sais. J'en ai déjà parlé avec beaucoup de psys et ce point ne me gêner pas habituellement.
C'était une réponse à la solitude que je ressentais et un moyen de trouver des confidents, un lien avec moi-même.
Je suis parfaitement consciente que vivre dans son imaginaire n'est pas sain. Ce n'est jamais plaisant à admettre car je suis constamment jugé là-dessus. Mais c'était la seule réponse que j'avais et j'ai actuellement pour relâcher la pression.
J'ai eu la chance une fois de rencontrer une personne comme moi, qui elle, étais bien dans sa vie mais qui pour autant continuer d'avoir un monde à elle. Les deux sont impossibles à cohabiter ?... C'est tout au rien ?
Sauf qu'actuellement, comme je le disais plus tôt, j'ai commencé à avoir un surplus d'angoisse. À me répéter que ça fais des années que malgré tout j'essayer encore et toujours de m'en sortir et que tous mes efforts sont finalement vains. Car oui, si le monde va si mal, à quoi bon .
IL y a quelques jours j'imaginais une autre histoire que j'aimerais écrire un jour, et d'un coup je me suis mis à pleurer. J'ai ressenti une immense douleur.
Car j'avais l'impression que tout mon imaginaire venait de mourir, que tout mon monde venait de mourir. Je venais de réaliser à quelle point je suis seule. Que je l'ai toujours était.
J'adore mes histoires, je sais quel est un parti de moi, mais justement elles sont en moi. Non réel. Je reste seule.
Cette pensée m'a détruite je crois. J'ai passé mes journées allonger chez moi. J'ai l'impression de ne plus rien ressentir.
Tout me paraît vide. J'ai l'impression d'être vide. Je n'arrive plus à rien inventer et lire est devenu plus compliquer.Je suis juste seule avec moi-même et j'en souffre.
J'ai toujours été très lucide sur mes problèmes, j'ai passé de longues années de ma vie à décortiquer mon cerveau dans tous les sensés mais c'est la première fois que je me sens si vide. Soit je pleure, soit je suis désespéré, soit je suis apathique.
Après tant d'années, je me sens plus que jamais perdue...
S'il vous plait, ne me jugez pas...