J'aimerai vous exposer le pb auquel je suis confrontée car malgré un suivi avec une psychologue depuis plusieurs mois, je n'ai tjs pas pas abordé un problème lourd de conséquences mais dont je suis incapable de l'exprimer malgré la confiance que la thérapeute m'accorde. Je le fais ici, car je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas et je n'aurais pas votre regard posé sur le miens. Je ne sais absolument pas comment il sera possible de l'exprimer à ma therapeute d'où ce post, car vos réponses vont peut etre m'aider.
L'histoire la voici, j'ai aujourd'hui 39 ans, mariée, un enfant (une fille). Ma vie de jeune fille elle se résume à a ceci : issue d'une famille plutôt aisée avec des parents très pris par leur travail, deux frères plus âgés ayant quitté le cocon familial rapidement pour des études, je me suis retrouvée presque comme une fille unique. Sur le plan affectif, ce fut le néant complet, un père totalement démissionnaire, tres autoritaire, et une mere tres presente financièrement mais absolument absente lorsqu'il s'agissait de montrer a ses enfants qu'elle les aimait.
Par consequent ce gros manque affectif je l'ai comblé aupres de mes amis. J'etais plutôt tres jolie fille étant jeune et je savais que je plaisais beaucoup aux garcons. Je suis sortie a l'aube de mes 16 ans avec un garcon dont j'etais très très amoureuse. Sauf que ma naivete m'a joué des tours puisque j'étais devenue son objet sexuel, il me manipulait pour que je cède à tous ses chantages. Et puis tres vite, il ya eu ses copains qui ont profité de la situation. Lorsque je me retrouvais seule avec lui, il appelait ses copains discrètement pour qu'ils viennent et une fois présents, ils me demandaient de coucher avec eux, chose que je refusais absolument mais ils insitsaient alors ils me touchaient, me bloquaient pour ne pas que je parte, m'appelaient la P... en precisant que j'avais de la chance car j'etais une p... super belle.
Je précise qu'aucun d'entre eux ne m'a jamais violée, mais on peut tout de meme parler d'agression sexuelle puisque je n’étais pas consentante sur les gestes effectuées à mon égard. Ceci a dure plusieurs mois, j'avais enfin reussi a sortir de ce fleau en m'eloignant de ce gars dont j'etais malgre tout toujours amoureuse. Cette histoire m'a hantee jour et nuit, et un an apres j'ai fais une TS.
Mes parents ont tjs cru que c'etait dû a l'ecole. Je n'ai jamais parlé de ca a qui que ce soit Aujourd'hui je vis toujours dans le remord, ma vie sexuelle est un desastre, je ne suis pas a l'aise quand mon mari me touche. J'ai une peur viscérale qu'il arrive quelque chose a ma fille, une agression sexuelle, un viol... je voue une haine extreme a l'encontre des délinquants sexuels, et je serais capable de tuer si on touche un cheveux de ma fille.
Si je n'arrive pas a en parler avec la psy qui me suit, c'est parce que j'ai trop honte, c'est vraiment tres tres difficle d'en parler, et je me connais si je lui en parle, elle ne me reverra plus car je ne pourrais plus la regarder en face.
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
15 OCT. 2018
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Quand je lis votre histoire, je vous conseille vivement de parler à votre psy de cet événement qui vous a gâché la vie et qui vous hante encore...
Il s'agit d'un véritable traumatisme associé au manque affectif de vos parents.
Le temps a passé et ont fortifié tous vos schémas sur lesquels vous vous êtes construite, avec cette peur/dégoût d'un rapprochement sexuel avec votre mari, bref, quel gâchis...
Pour ma part, je sais qu'il existe des thérapies comme celle que je pratique qui permet de travailler avec douceur sur les traumatismes à un niveau inconscient.
Maintenant, le fait d'en parler seulement à votre psy sera difficile mais peut être salvateur.
Si vous êtes à l'aise avec votre psy, vous pouvez lui glisser verbalement que vous avez un secret que vous n'arrivez pas à lui délivrer, peut être lui écrire, et lui remettre cet
écrit ?...
Il n'y a pas à avoir honte, je vous assure, vous êtes la victime pas la coupable...
Aimez la personne que vous êtes, et soyez bienveillante avec vous, en décidant de sortir de cet emprisonnement mental, émotionnel.
Restant à votre disposition,
Nathalie FOLLMANN - Hypnothérapeute clinique à CLICHY 92
14 OCT. 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Madame,
Tout d'abord, je vous félicite d'avoir effectué le premier pas en venant raconter votre histoire ici. Certes, cela peut paraître insuffisant mais il s'agit d'une amorce indéniable et il s'agit maintenant d'avancer à votre rythme avec votre thérapeute.
Celui-ci ou celle-ci est formé à vous entendre sans vous juger et cela vous permettra tout d'abord une reconnaissance de votre état de victime. C'est un préalable avant d'envisager toute forme d'avancée.
Ensuite, il s'agira de travailler sur l'aspect traumatique des situations que vous avez décrites. C'est une démarche progressive que je vous conseille avec l'aide du professionnel de votre choix.
Bon courage à vous.
14 OCT. 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Zaza,
Déposer quelque chose dont on a honte n'est pas facile. Vous avez fait le premier pas en écrivant ici, c'est un premier pas, un des plus difficile peut-être.
Votre psy est la personne tout indiquée pour, à votre rythme, avancer dans ce que vous vivez comme un aveu pénible, voire impossible pour l'instant. Rien ne vous oblige à le faire, mais ne pas le faire vous laissera dans votre honte et votre solitude.
Vous parlez de remord, comme si vous étiez responsable de ce qui vous est arrivé.
En arrivant à en parler à votre psy (encore une fois, à votre rythme, en disant peut-être les choses progressivement), vous allez découvrir la possibilité de vous pardonner et vous allez pouvoir mettre la honte du bon coté : du coté des agresseurs et non du votre.
14 OCT. 2018
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
Comme vous faites bien d'écrire sur ce site!
Car enfin, pour la première fois peut-être vous exprimez ce que vous avez tenu caché durant tant d'années et vous osez nommez votre sentiment de honte. C'est sans doute le travail psychothérapique que vous avez entamé qui vous permet d'enfin dire pour la première fois - en tout cas déjà écrire - , et donc aussi de symboliser l'insupportable des scènes que vous avez vécues, adolescente ainsi que les mots qui les accompagnaient.
Reste à franchir le pas de pouvoir en parler avec votre psy...
Sachez que celle-ci peut tout entendre et que ce qui a fait trauma et fut effroyable pour vous , ne l'est pas pour elle. Ne pensez pas que votre sentiment de honte puisse s'épandre et déborder sur les autres (non plus sur votre fille): le formuler, encore une fois, le symboliser dans la cure, vous permettra de le dépasser et de le surmonter et au fil du temps, de trouver une forme d'apaisement pour vous-même et dans vos relations aux autres.
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste