Anxiété et début d'études

Bonjour,
Votre message me touche car vous êtes dans une transition entre l'adolescence et la vie de jeune adulte et ce n'est pas facile pour vous… Vous êtes anxieuse dans votre attachement, et peut-être votre estime de soi est-elle également fragile, vous faisant douter de vos capacités à faire face à de nouvelles responsabilités. Peut-être aussi avez-vous des croyances sur l'âge adulte qui vous le montrent comme quelque chose de difficile? Il me semble qu'il serait vraiment important pour vous de prendre soin de ces questionnements en consultant, par exemple en psychothérapie Gestalt. Je me permets aussi de vous conseiller un livre qui va sortir début octobre, et que j'ai écrit avec une autre personne qui reçoit en psychothérapie Gestalt, Marion Vitrouil : "Moi, mode d'emploi : bien vivre sa vie d'ado", aux éditions Scrinéo. Je pense qu'il pourrait vous aider. Bien chaleureusement, Sylvie Baussier.

Bonjour,

Merci d'avoir partagé vos préoccupations concernant la transition vers la vie étudiante loin de vos parents. Il est tout à fait normal de ressentir de l'anxiété et de l'appréhension face à un tel changement. Dans l'approche gestalt, nous encourageons l'exploration des émotions et la prise de conscience de ce qui se passe en vous. Voici quelques conseils et explications qui pourraient vous être utiles :

Prenez conscience de vos émotions : Vous avez déjà fait un premier pas important en reconnaissant vos émotions, y compris l'anxiété et la tristesse. Il est essentiel de vous permettre de ressentir ces émotions sans jugement. Laissez-vous pleurer si cela vous soulage.

Explorez vos besoins et vos peurs : Essayez d'identifier les besoins émotionnels sous-jacents à ces émotions. Par exemple, vous pourriez avoir besoin de sécurité, de soutien, d'acceptation, ou encore de connexions sociales. Explorez également les peurs spécifiques que vous ressentez et essayez de comprendre d'où elles viennent.

Utilisez la pleine conscience : La pleine conscience consiste à se concentrer sur le moment présent. Essayez de pratiquer la pleine conscience pour vous connecter à vos sensations physiques, à votre respiration, et à vos émotions. Cela peut vous aider à rester ancrée dans le présent plutôt que de vous laisser submerger par des inquiétudes sur l'avenir.

Établissez un réseau de soutien : Recherchez des ressources et des personnes qui peuvent vous soutenir pendant cette période de transition. Cela peut inclure des amis, des conseillers de l'université, ou des groupes d'étudiants partageant des préoccupations similaires.

Acceptez le processus d'adaptation : Il est tout à fait normal de se sentir mal à l'aise au début dans un nouvel environnement. L'adaptation peut prendre du temps, alors soyez patiente avec vous-même. Ne vous mettez pas trop de pression pour vous intégrer immédiatement.

Cherchez un soutien professionnel : Si l'anxiété persiste et affecte considérablement votre bien-être, envisagez de consulter un professionnel de la santé mentale, comme un thérapeute ou un psychologue. Ils peuvent vous aider à développer des stratégies pour gérer l'anxiété et les émotions difficiles.

Explorez vos ressources internes : Rappelez-vous que vous avez des ressources internes et des compétences pour faire face aux défis. Travaillez sur la confiance en vous et sur la croyance en votre capacité à vous adapter et à réussir.

La transition vers la vie étudiante loin de ses parents est une étape importante et souvent chargée d'émotions. L'approche gestalt vous encourage à explorer ces émotions, à comprendre vos besoins et à chercher un équilibre entre l'acceptation de ce qui est et le désir de croissance personnelle. N'oubliez pas que vous n'êtes pas seule dans cette situation, et il y a du soutien disponible pour vous aider à traverser cette période de changement

Anne-Carine
Émergence Coaching et Thérapie

Bonjour,

C’est tout à fait naturel d’appréhender ces changements importants de vie : nouvel appartement, solitude, nouvelle école et nouvelles personnes à connaître, de nouveaux amis à se faire, etc… Tout a changé dans votre environnement.

L’anxiété ne vous aide pas, elle est même « mauvaise conseillère », puisqu’elle vous fait voir que les difficultés de votre nouvelle situation.

Sachez que tout un chacun a pu mal vivre l’éloignement et les changement auxquels vous êtes soumise aujourd’hui.

Il vous faut trouver des repères et des rituels, nouvelles habitudes rassurantes.
Sortez pour connaître mieux les environs, vos nouveaux camarades.
Reprenez des activités que vous pratiquez avant et qui vous plaisent et vous font du bien.
Tentez de voir les points positifs de ces changements et de votre nouvelle liberté, et forcez vous à ne plus ressasser ce qui vous attriste.

Faites vous confiance : vous allez vous habituez à votre nouvelle vie, et même l’apprécier avec le temps.

Si possible, pour dépasser plus vite votre désarroi actuel, allez en parler à un-e thérapeute (il y en a dans certaines écoles), ou demandez à bénéficier du dispositif des 10 séances gratuites recommandées par votre médecin traitant.

Je vous souhaite d’agir pour vous sortir de la déprime qui semble vous avoir gagné.
sp

Bonjour,

Vous vivez une période de changement, une des grandes étapes de la vie humaine : il est tout à fait normal que cela vous fasse "tout bizarre". Cela fait remonter en vous des anxiétés, des angoisses qui se traduisent pour vous par des larmes - et c'est inconfortable.
Il semble s'être mis en place un cercle vicieux : puisque vous vous sentez fragilisée et que cela fait remonter vos angoisses, vous êtes envahie par la peur, entre autres, de votre avenir immédiat et ces peurs diverses viennent alimenter votre angoisse... c'est sans fin !

Pourquoi ne pas essayer la thérapie de la relation (systémique et stratégique), qui permet de se faire accompagner de manière pratico-pratique, de reprendre la main sur ses angoisses et, non pas de les contrôler (car elles reviendraient alors en force à un moment ou à un autre), mais de les apprivoiser et de les surmonter.

Je demeure à votre disposition, n'hésitez pas à me contacter pour de plus amples explications au sujet de cette démarche.
Je vous souhaite bon courage - mais du courage, vous en faites déjà preuve à travers ce message qui marque le début du changement.

Bien cordialement,

Roxane BERNARD
Thérapie de la relation : individuelle, familiale, de couple
Psychopédagogie
En présentiel ou à distance par visio

Bonjour
Vous affrontez une période de transition. Et même si vous décrivez une relation à vos parents qui n’est pas forcément très proche vous vous sentez comme expulsée d’un univers familier ce qui est une espèce de naissance. C’est toujours très compliqué à vivre car vous devez prendre vos repères mais vous les prendrez très certainement. il serait intéressant que vous puissiez déplier cela en thérapie et voir ce qui se joue dans cette séparation d’avec vos parents. Même si vous la décrivez comme annexe, y aurait-il de la culpabilité ou d’autres angoisses ? Cela mérite d’être interrogé, n’hésitez pas à consulter un thérapeute pour en parler. Bien à vous.

Bonjour,

Il est tout à fait normal que vous soyez brassée par ce changement de vie.
Accordez vous un peu de temps pour vous adapter à votre nouveau lieu de vie.

Vous changez de lieu de vie, vous vous distancez de vos proches et cela vous impose des ruptures dans votre quotidien. Il est normal que vos émotions s'expriment.

Concernant votre anxiété, vous pouvez trouver des aides efficaces dans des domaines comme la sophrologie ou la cohérence cardiaque.

Si vous désirez approfondir notre échange, je reste disponible pour vous.
Excellente semaine,
Bien à vous,

Stéphane LE DOUARIN

Bonjour mmeell
Des conseils non mais des explications peut-être... L'anxiété est une émotion qui apparait lorsqu'un événement douloureux conscient ou non, a fait peur mettant la personne en état de vigilance permanente et dans tous les domaines et créant dans son coeur de petit enfant des croyances négatives sur lui (je ne suis pas assez bien... pas à la hauteur... je ne vaux rien...). Le cerveau est là pour protéger la personne donc il va tout faire que que la personne ne revive pas la peur consciente ou non déjà vécue et il "place" l'individu en alerte constante ... pour ne pas revivre la même peur et ne pas ressentir l'effet dévastateur de ces croyances négatives (je suis nul...je doute de tout, ...) qui entravent la rencontre avec l'autre.
Oui c'est compliqué à gérer mais tout ce qui est vécu adulte n'est que le comportement adaptatif de blessures d'enfance qui saignent encore dans le coeur de l'enfant que l'adulte était et qui aujourd'hui, au présent guident sa vie, orientent ses choix, lui pourrit la vie et sortent en larmes de tristesse... En soignant nos blessures d'enfant nous allons mieux dans le présent : c'est logique !!!
Mme Dominique Armandine GRAF-LAPEYRE
psychologue clinicienne diplômée d'état
thérapeute en cicatrisation des blessures émotionnelles
consultation en visio et / ou présentiel

Bonjour,

En quittant la famille, les habitudes, avant même de commencer une nouvelle vie,
c’est d’abord et surtout un sentiment de vide qui arrive et génère la déprime.
Mais en suivant les bons conseils déjà donnés ici (contact avec la famille, nouvelles activités, nouvelles connaissances… )
ce sentiment de vide s’estompera petit à petit car vous aurez l’occasion de vous concentrer sur bien des choses intéressantes.
Si nécessaire, un accompagnement dans le cadre du dispositif gratuit « santé-psy-étudiants » permettra de négocier ce nouveau départ dans le vie, opportunité de gagner en confiance et maturité.

Recevez mes salutations

Le départ de la maison familiale est une grande reconfiguration.

Avec lui, vous quittez le monde connu, vos souvenirs et vos habitudes et constatez dans le même temps l'éphémérité des choses.

La première solution est de relativiser cette transformation.

Votre vie a changé, certes, mais pas complètement.

Notez les choses qui sont restées les mêmes.

Notez aussi celles qui peuvent redevenir comme avant.

Par exemple, vous avez le pouvoir de rentrer dans votre maison d'origine de temps à autre.

Ensuite, concentrez vous, précisément, sur vos études.

Elles sont la raison pour laquelle vous avez déménagé, et c'est à travers elles que vous allez vous intégrer.

Enfin, interrogez vous sur vos pensées.

Par exemple : "ai-je raison de m'inquiéter ?", "que pourrait-il m'arriver de pire si ce que je crains arrivait", "peut-on voir la même chose de façon positive ".

Également, parlez à quelqu'un de vos angoisses.

Bonne installation et à bientôt.