Bonjour, je suis une jeune fille de 18 ans, je n'arrive pas à arrêter de me mutiler les bras. Mes parents ne savent pas que je le fais j'ai trop peur de leur dire car j'ai peur qu'ils m'envoient dans un hôpital. Maintenant (je vais ressembler à une folle ), mais j'entends des petites voix quand je le fais. Avez-vous des conseils à me donner ? Merci et bonne soirée !
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4 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 27 personnes
Bonjour,
les parents n'envoient pas à l'hôpital comme cela, sans avis médical.
Parlez au médecin, à un psychologue, qui pourront servir d'intermédiaire avec vos parents.
Ces marques sur le corps, que vos parents finiront pas voir, sont certainement le message qui leur est adressé pour que justement, ils y répondent et vous aident dans ce mal-être.
Cordiales salutations
11 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Inès,
Comme si vous en vouliez à VOTRE peau ☺
Pourquoi ? Seule la psychanalyse vous aidera à traiter cela avec un calmant médical.
Soyez courageuse et. .. si les parents peuvent amener à l'hôpital s'il le faut et heureusement d'ailleurs !
C.Le Vern
5 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour mademoiselle,
Je pense également que les actes de mutilation témoignent de profondes angoisses. Vous ne serez pas hospitalisés pour autant. Si vous hésitez a en parler a vos parents c'est que vous n' avez peut-être pas confiance en eux et avez peur de leur réaction. Il faut vous aider. Le fait de reconnaître que vous vous mutilez est déjà une avancée. C est un appel . Dans chaque lieu d études (ecole, collège, lycée, université) il y a des psychologues. Renseignez vous auprès de la vie scolaire. Vous avez également des cmp qui peuvent vous accueillir. Vous avez fait le premier pas , continuez.
5 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour Ines,
N'ayez pas peur..., si vous vous êtes rendue compte qu'il serait mieux pour vous d'arrêter de vous "mutiler" les bras vous n'êtes certainement pas "folle"..., et personne ne peut vous envoyer "dans un hôpital" pour ça (et surtout pas sans votre accord).
Je vous félicite vraiment pour avoir eu le courage de nous écrire, et la ténacité d'avoir répété votre demande de conseils !
Vous êtes visiblement en grande souffrance, accentuée par la solitude de devoir vous cacher et ne pas pouvoir en parler à ceux qui sont censés être les plus proches de vous, vos parents.
Vous faites probablement partie des nombreuses familles où il est habituel de ne pas parler de ce qui fait mal, par "peur" de répandre la douleur à tous, avec l'idée (fausse) de protéger ainsi les autres.
Par ailleurs, nous découvrons vite en thérapie que les personnes qui utilisent l'auto-mutilation pour apaiser leurs angoisses (et autres souffrances psychiques) ont des histoires familiales qui expliquent en grande partie le fait qu'elles en sont arrivées à faire ça.
Le conseil pratique que je me permets de vous donner est d'aller le plus vite possible parler à quelqu'un qui puisse entendre vos problèmes et vous orienter par la suite. A l'école, vous pouvez parler à l'infirmière, ou à l'assistante sociale, ou au CPE, en leur demandant de l'aide pour vous en sortir.
Si vous ne pouvez pas encore le faire et/ou vous avez toujours peur de parler de vos problèmes à quelqu'un qui vous connaît, il y a le "fil santé jeunes", où vous avez (en tout anonymat) des psychologues en ligne.
Il y a aussi les Points d'Accueil Jeunes (PAEJ), et les Maisons Départementales des Adolescents (MDA) dont vous trouverez les coordonnées sur internet.
Ne restez surtout pas encore longtemps sans vous faire aider pour arrêter cette pratique douloureuse.
Bon courage pour demander cette aide !
sp
5 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour Inès,
Généralement je ne partage pas ce type d’histoires « personnelles » mais il est possible que cela puisse vous parler alors je fais une exception. J’ai en effet un ami qui s'est scarifié quand il avait votre âge ; il s'en est sorti et il en a maintenant plus de 30, peut être que ce qu'il a partagé avec moi sur le sujet peut vous aider, même si chaque histoire est unique c'est certain…
Il a compris que ses pulsions avaient plusieurs origines : quand il voulait exprimer quelque chose et qu'on ne l'autorisait pas à le faire l'envie de se mutiler montait brutalement, quand il s'ennuyait et ne savait pas quoi faire de son temps la scarification était un moyen de passer le temps, l'aspect graphique l'intéressait aussi apparemment, car c'était comme une sorte de tatouage fait soi même, enfin cela attirait inconsciemment ou consciemment l’attention et certaines personnes lui posaient des questions sur les marques, même si c’était dans des endroits généralement cachés par les vêtements.
Ensuite et assez rapidement, le côté chimique est entré en jeu, car les endorphines déclenchées par la mutilation agissaient comme une drogue et provoquaient du coup un soulagement immédiat à ce mal être.
Après les phases de mutilation en revanche, il passait par une phase de honte et limite d'angoisses, qui au départ re-déclenchait une autre mutilation mais qui a par la suite été le déclencheur de sa décision d’arrêter.
Comprendre ces différentes choses lui a permis de réduire puis finalement d'arrêter ; peut être que comprendre pour vous ce qu'il se passe juste avant ces moments et de se projeter juste après (si vous aussi vous ressentez un mal être) peut faire partie de votre démarche pour passer à autre chose. Comme dit par ailleurs et je pense que vous le savez déjà, des professionnels peuvent également vous assister dans votre parcours.
4 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour, si vous en êtes arrivée à vous mutiler, c'est que ceci a une utilité pur vous. Ce n'est pas un acte gratuit mais la solution à un malaise, une façon d'extérioriser une tension intérieure. Le tout est de savoir d'où provient cette tension? Qu'est ce qui vous préoccupe en ce moment, au début de ces mutilations? C'est pour ressentir vivre votre corps, apaiser une tension trop forte, s'échapper d'une situation impossible..? Vous pouvez en parler à un psychologue scolaire, CMP ou autre pour trouver ce qui motive ce geste. Bon courage. Catherine TUDAL. Psychologue.