Mon frère de 18 ans est en grande souffrance et ça se reflète sur son quotidien. J'en ai parlé à une psy qui etait d'accord sur la necessité qu'il aille consulter. Je n'arrive pas à le convaincre il refuse categoriquement de m'ecouter quand j'aborde le sujet avec lui disant qu'il va tres bien et n'en a pas besoin. Comment faire?
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3 MAI 2016
· Cette réponse a été utile à 18 personnes
Bonjour
chacun fait avec sa souffrance comme il l'entend, mais surtout il existe une difficulté pour beaucoup à se voir adresser chez un professionnel. Parfois le meilleur moyen est de soi même consulter pour saisir comment aider un proche.
Qu'en pensez vous ?
Cordialement
Isabelle Thomas
psychologue psychanalyste
3 MAI 2016
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Voir souffrir son frère est une souffrance pour vous. Une des façons d'aider son proche est d'utiliser un tiers qui fait autorité sur votre frère, en qui il pourrait avoir confiance, par exemple un médecin, un prof... Il est très délicat, quand on est proche de la personne de faire une injonction au soin. Essayer de trouver donc une tierce personne de confiance qui fera fonction de médiateur.
Je reste à votre écoute.
Bien cordialement,
Florence Le Brozec
3 MAI 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Madame,
Je comprends tout à fait VOTRE désir reflétant bien entendu votre inquiétude.
Mais vous savez, vous pouvez continuer en ce sens et essayer de le convaincre s'il vraiment un potentiel pathologique, essayer de vous fixer un laps de temps.
Très souvent, malheureusement ce comportement est typique de personnes qui denient totalement le problème qu'elles ont et qu'elles font subir non seulement aux autres mais aussi, paradoxalement à elles mêmes...
Comme si l'ordre et la logique ne les intéressaient pas et ne les concernaient pas...
Peut-être pourriez vous essayer de lui proposer de vous joindre à lui en séance, avec un peu de chance, ça pourrait fonctionner!
Sinon vous savez, c'est la vie qui lui pointera sans cesse son problème.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
3 MAI 2016
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Iena, convaincre quelqu'un à consulter un psy ? une illusion. Il se peut même qu'il trouve que vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas. C'est une démarche personnelle et intime. Lui seul peut en décider. Vous semblez souffrir de cette situation, il se pourrait que cela vous aide d'aller en parler, pour vous, de vous, à un spécialiste. Ce travail peut ouvrir des portes que vous ne soupçonnez pas.
Bon courage.
Catherine Dautel
Psychanalyste
29 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 13 personnes
Bonjour Léna
Ce que je suggère dans ce cas est de venir avec votre frère en lui proposant de vous accompagner, dans une démarche de consultation familiale. Lorsque dans une famille, la personne qui formule la demande de consultation est différente de celle qui porte les symptômes ou encore de celle qui souffre le plus, cela relève davantage des entretiens familiaux que de la thérapie individuelle, dans un premier temps. Vous pouvez présenter la démarche comme cela : "j'ai un problème, j'en souffre, acceptes-tu de m'accompagner pour en parler ensemble à un tiers dont c'est la spécialité ?". Cette démarche relève de l'approche systémique et non de la psychanalyse.
27 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Léna
Aborder quelqu'un qui souffre frontalement peut produire les effets inverses de ce que nous avions escompté. Je comprends votre préoccupation, il s'agit de votre frère et vous voudriez l'aider.
C'est une situation difficile pour quelqu'un qui souhaite faire le premier pas pour consulter un psy alors imaginez vous si vous ne le souhaitez pas et qu'on vous pousse à le faire.
Faire un travail thérapeutique demande l'adhésion de celui qui consulte sinon il ne se passera pas grand chose ce qui en soit n'est pas très grave car il se passe toujours quelque chose mais on risque de bloquer la possibilité à quelqu'un de le faire un jour de son propre chef. Vous aimez votre faire et vous voulez l'aider, consulter un psy cela peut faire peur, alors trouvez d'autres moyens. Pa exemple parlez en à votre médecin de famille il pourra peut être lui en parler lors d'une consultation de routine et cela pourra peut être déclencher quelque chose. Si votre frère va très mal vous avez des possibilités de le faire prendre en charge en hospitalisation si cela s'avère nécessaire, parlez en à votre médecin traitant. Pour quoi je vous dis tout cela car vous dîtes qu'il est en grande souffrance et que cela se reflète sur son quotidien, ce sont assez peu d'éléments qui permettent d'évaluer quelqu'un.
Laissez lui la liberté de choisir, accompagnez-le tant que vous pourrez, et n'hésitez pas à vous faire aider puisque cette situation vous pèse et apparemment consulter un psy ne vous pose pas de problème.
Bon courage à vous et à votre frère.
27 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour IENA,
Votre question revient fréquemment et la réponse reste le plus souvent insatisfaisante car les présupposés sur la thérapie et les thérapeutes peuvent déconcerter…….
Vous savez manifester votre compassion pour votre frère ; certainement il y est sensible car votre intention pour qu’il atténue sa souffrance déclenche son refus de vous écouter ; vraisemblablement il a d’autres priorités voire d’autres intentions pour lui ? Prenez en considération sa réponse qui est certainement justifiée et osez les adoucisseurs car comme le souligne les philosophes « la raison n’a aucune prise sur l’intelligence…. »
Autrement dit la décision de consulter lui appartient même si l’éventualité d’un accompagnement lui a été suggéré ; certainement est-il souhaitable que vous restiez attentive aux besoins de votre frère jusqu’à ce qu’il agisse pour lui-même.
Amicalement ,
Dominique Grossi - Praticien des thérapies brèves à Limoges
27 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour Iena,
C'est dommage que vous ne nous donnez pas des détails de ce que vous avez identifié comme étant "une grande souffrance"chez votre frère, ni les comportements qui semblent la refléter.
L'expérience, les études, l'état actuel de nos connaissances sur les familles montrent qu'une personne qui souffre dans une environnement donné (et d'autant plus un jeune de 18 ans) est en quelque sorte le symptôme de son contexte de vie.
A vous de réfléchir à ce qui ne "va pas bien" dans votre famille..., en essayant d'impliquer un maximum de ceux qui la composent dans une éventuelle thérapie familiale. Ensuite..., si besoin, votre frère pourra peut être poursuivre en thérapie individuelle.
Autre piste... : lui parler de votre souffrance à vous de le voir nier sa souffrance à lui...
Et aussi : demandez à un proche qui a pu bénéficier d'une bonne thérapie de lui faire part des bienfaits de cette expérience sur lui même.
27 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour
Aller "voir un psy" 'n'est pas une démarche anodine, pour personne.
Peut être votre frère pense t il qu'il peut s'en sortir tout seul; ce qui est une croyance largement répandue. Et c'est vrai, souvent.
Vous restez un soutien. C'est important.
La démarche d'entreprendre une thérapie est personnelle, il est le seul à prendre la décision.
Bonne continuation
Bien cordialement
Nathalie Colas
26 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour,
Je comprends votre frustration cependant s'il ne souhaite pas consulter de lui même, il vous sera difficile de l'y contraindre.
Cependant, avez vous proposer d'autres approches? En sophrologie, par exemple, on n'est pas obligé de parler. Séduisant non? Certains de mes collègues et moi-même proposent des séances par skype. Cela paraît moins intimidant que d'aller dans un cabinet. Mais le travail est similaire.
Je tiens à vous rassurer il y a beaucoup de personnes dans ce cas. Parfois c'est qu'il ne sont pas encore prêts à faire un travail sur eux. Il faut respecter cela. Peut être qu'un jour il en aura envie. Mais n'oubliez pas il faut que ça vienne de lui. Vous avez déjà fait ce que pouviez, maintenant à lui de faire ses choix.
N'hésitez pas à me contacter pour toute demande ou toute question sur ma pratique.
Bonne continuation.
26 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Lena,
Votre affection pour votre frère vous honore. Au fond de lui, il sait qu'il a en vous un soutien...
Ceci dit, je suis d'accord avec les collegues : insister l'amenera a se braquer...
Faites lui plutot remarquer (et ce n'est pas facile) ce que ses comportements provoquent comme souffrance, peine, surprise, ... à vous ou à d'autres, peut etre a lui... ce n'est pas de sa faute, bien sur, mais c'est une réalité.
Commencez vos phrases par "Je suis troublée...", "Ca me fait mal quand..."
Vous ne pouvez faire mieux. Se soigner est de sa responsabilité, laissez la lui, comme celle de ses actes (qu'il peut progressivement mieux mesurer grace a vos remarques), vous n'avez pas le choix.
26 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 8 personnes
Bonjour
Réaction, hélas, plus que fréquente. Biens souvent motivée par le classique : «les psy c’est pour les dingues ! »
Vous dites, « il refuse catégoriquement », et là, votre insistance, votre bonne volonté à l’aider (bien compréhensibles) l’ont amené à se braquer. C’est votre frère, et il est vraisemblable qu’il écouterait plus volontiers une personne neutre, extérieure à la famille : adulte avec qui il se sent en confiance, médecin, prof …. ?
Vous avez fait ce que vous souhaitiez de votre côté, mais il faut le laisser maintenant face à lui même sans lui mettre la pression. « On ne fait pas le bonheur des gens contre leur gré », dit on. C’est encore vrai.
Cordialement à vous
26 AVRIL 2016
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour Iena,
Malheureusement, vous ne pouvez pas faire grand chose, à part lui faire remarquer ses comportements inappropriés ou sa souffrance qui transparaît et que cela vous rend triste.
Votre frère n'est pas une exception, beaucoup de personnes sont dans ce cas.
Il est nécessaire que ce soit un acte volontaire de sa part de consulter, de ne pas resté dans le déni, ou se dire que cela passera, mais votre frère est responsable de son bien être et s'il refuse, ma foi, ça le regarde.
Je peux comprendre votre frustration, mais vous n'y pouvez rien. Peut être qu'avec le temps, il changera, ne supportant plus sa détresse...