11 MARS 2022
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Bonjour,
Vos comportements de procrastination, puis de culpabilisation, puis de compensation par la nourriture, et enfin votre tendance à vous isoler, à ne pas trop vous engager dans des relations, amicales ou autres, sont typiques d’un manque de sens dans ce que l’on fait ou ce qu’on l’on est supposé faire. C’est la portée du sens que l’on met dans les choses qui détermine la validité du cadre et/ou du moment pour les faire, et surtout l’énergie dont on a besoin pour les faire bien (c’est-à-dire efficacement et être bien en les faisant).
Si vous ne nourrissez pas vos importants (vos valeurs, vos besoins profonds) en faisant ce que vous faites, alors vous ne faites qu’essayer de remplir un vide béant et grandissant à mesure que vous continuez d’essayer de le remplir. Et ça, votre identité profonde (votre inconscient) le sait bien, le sent bien, et donc déclenche des alertes émotionnelles (des états internes négatifs : « je me sens pas bien, je ne suis pas heureuse, je ne me sens pas de faire quoi que ce soit, je suis démotivée ») puis met en place mécaniquement des schémas comportementaux pour gérer ce stress, ces frustrations suivies de culpabilité, renforçant ces comportements qui n’ont qu’un seul but : vous faire du bien sur le moment. Tous vos comportements ont une intention positive, tous. Vous faire du bien à court terme, mais ne sont pas productif à moyen et long terme. Vous le savez, vous le sentez, et vous savez aussi qu’ils sont là par défaut, c’est pour ça que vous culpabilisez de les avoir mais c’est aussi comme ça que vous les renforcez. C’est votre inconscient qui envoie une petite « sauveuse » pour satisfaire ponctuellement la petite « victime ».
Quant au fait de ne pas trop s’attacher aux autres, c’est un moyen de défense… on se défend d’être déçu (par les autres et soi-même), on n’est pas bien avec soi alors on ne se sent pas de s’ouvrir aux autres (manque d’estime de soi, donc honte de soi, donc on reste caché). Nos relations avec le monde extérieur sont le reflet de notre relation à soi.
Je vous conseille deux choses :
1) Remerciez tous vos comportements négatifs, qui renferment tous des intentions positives, remerciez-les et soyez OK avec l’idée d’en avoir… car plus vous ressentirez un conflit interne, plus vous les rejetterez, plus ils auront de poids. Ils frappent à votre porte, si vous ne les accueillez pas, ils frapperont plus fort, jusqu’à ce que vous les laissiez entrer de toute façon. Ça c’est quand on lutte contre une compulsion, on finit toujours par lâcher… en plus fort. Donc dans un premier temps : accueillez, aimez qui vous êtes, en entier.
2) Consultez un.e thérapeute ou un coach (ou les deux), pour tirer au clair qui vous êtes fondamentalement, d’où vient votre manque d’estime de soi qui a généré un manque d’affirmation et et un manque de sens. Puis cela vous permettra surtout d’accéder à des outils pour vous construire, faire émerger cette partie de vous qui veut s’épanouir, s’affirmer, s’aimer, être aimée et aimer les autres. Elle existe, mais elle n’a pas le pouvoir, elle ne l’a peut-être jamais eu, elle n’en a pas eu l’occasion ou n’a pas appris à le prendre. Des méthodes existent, vous n’êtes pas condamnée à subir votre vie. N’hésitez pas à contacter quelqu’un, c’est le moyen le plus court pour se reconnecter à soi dans votre situation.
Prenez soin de vous, autrement, le reste suivra. :)
En ce qui me concerne, je suis psycho praticien (TCCE : thérapies cognitives, comportementales et émotionnelles), coach (PNL : programmation neuro-linguistique) et maître en philosophie. Je peux vous proposer des séances à distance et/ou dans mon cabinet. N'hésitez pas.