Suis-je un monstre ?

Réalisée par BÊTES · 3 juil. 2018 Thérapie brève

Bonjour, bonsoir,

Merci de lire en entier, cela est très important pour tout comprendre.

Alors voilà : aujourd'hui, je vais sur mes 17 ans et j'ai récemment pris conscience de toute la gravité d'un acte sexuel que j'ai commis il y a déjà quelques années. Je devais avoir 12 ans (pas plus) et j'ai fait quelque chose de grave. A cet âge je découvrais le plaisir sexuel, la masturbation. De manière presque enfantine je me suis exhibé (environ 3 fois) en faisant cela devant ma petite sœur qui devait avoir 4 ou 5 ans (pas plus), mais ça ne s'arrête pas là Je lui ai également proposé de mettre mon phallus dans sa bouche, chose qu'elle a accepté sans trop se poser de questions ...

La pénétration a été (très) partielle, il n'y a eu aucun vas et viens, et cumulé je pense que cela n'a pas excédé les 5 secondes; mais voilà, dans les faits il y a eu viol. Je tremble en écrivant ceci. Je n'ai pris conscience de cela que récemment. J'ai vraiment du mal à le visualiser, à 12 ans je n'avais aucune idée de ce que je faisais, je pensais que cela était autant préjudiciable qu'une simple masturbation. Pour moi à l'époque une agression sexuelle était forcément violente, être débile et insensible que j'étais ...

Quand je réfléchis à la raison qui m'a poussé à faire ceci sans aucun discernement, je n'ai pas à réfléchir très longtemps. Je pense que plusieurs choses y ont contribué. Tout d'abord il faut savoir que mon entrée dans le monde de la pornographie a été ... particulière. Très jeune, je possédais déjà un ordinateur et vers l'âge de 11 ans je me suis mis à aller sur le darknet : une région d'internet où traîne tout le contenu non répertorié, et il n'y a aucune loi. Plusieurs images/vidéos m'ont choqué, d'autres m'ont profondément bouleversé. Pour citer ce qui m'a le plus marqué, il y avait des scènes d'extrême violences où des gens se faisaient lapidés (je précise que c'était bien sûr non fictif). Plus porter sur le sexe je me souviens d'une femme sans bras ni jambe qui se débattait nue sur un parquet insalubre (la légende disait qu'elle faisait une crise d'épilepsie).

Pire: il y a eu également des sites pédophiles. Cela ne m'a pas choqué de manière extrême, non, cela m'a donné le vertige. Je voyais des gens de mon âge, voir moins, perdre toute dignité. J'avais du mal à réaliser que j'étais "tranquillement" chez moi tandis qu'eux ont certainement dû être enlevé, mis au cœur d'un trafique inhumain. Ce dégoût m'a fait définitivement arrêté mes sorties sur le darknet.

Mais cela ne s'arrête pas là, je suis également tombé sur un autre site qui a du m'influencer. Cette fois-ci c'était sur le web normal et ce site se réclamait légal. Je suis tombé dessus la premières fois sans le vouloir. Il n'y avait aucune image, juste des histoires. Mais ces histoires avaient toutes pour points communs deux thèmes : pédophilie et inceste. Je n'ai jamais été attiré par des membres de ma famille, mais le fait de lire des mises en scènes fictives impliquant des personnes de mon âge ne m'a pas dégoutté. Bien sûr il y avait des histoires avec des enfant beaucoup plus jeunes (voir des nourrissons), des tortures etc. mais je n'y prêtais pas attention.
Dans toutes ces histoires, les relations incestueuses étaient décrites avec tellement d'innocence, comme ci c'était naturel. Je me disais que malgré tout c'était immoral, le site aussi stipulé que c'était le cas dans la vrai vie, mais ce dernier était réservé à des pédophiles pour "contenir leur pulsion", moi j'avais le même âge que les protagonistes. Inconsciemment j'ai du me faire avoir.
Vers 13 ans, quand j'ai compris que c'était à mon âge que se développaient les vices, j'ai arrêté toutes mes escapades inhabituelles, et heureusement, aujourd'hui, je pense n'avoir aucun de ces vices.

Pour ce qui est de mon éducation sexuel, je pense qu'elle a joué un rôle pour la simple et bonne raison que je n'en ai jamais vraiment eu avant la troisième au collège. Ça me fait mal de le dire car mes parents ont toujours tout fait pour que je sois heureux et je leur serais à jamais reconnaissant, mais pour le coup ils ne m'ont pas aidé. Ils avaient une position assez paradoxale sur le sujet. D'un côté il ne se gênaient pas en ma présence de se faire des "blagues" sur le sexe, de se provoquer sexuellement l'un l'autre. Mon père touchait souvent les fesses de ma mère en ma présence (c'était consentit). Aussi, je suis déjà tombé sur des photos de ma mère totalement nue sur le disque dur de leur ordinateur (presque par hasard), il y avait également du contenu zoophile. Bref, et d'un autre côté, il ne m'ont jamais parlé du sexe, de ce qui était interdit, que la plupart des scènes pornographiques qu'on voyait n'était que de la fiction etc.

Je le répète, je n'ai toujours trouvé (et je trouverais toujours) mes parents exceptionnels, mais là je leur en veux un peu.

Pour ce qui est de ma sœur, j'ai toujours été très proche avec elle, et cette événement n'a rien changé. Je ne pense pas qu'elle ait été traumatisée, son attitude envers moi n'a pas changé avant après les événements, de même que son comportement de manière général. Elle se développe comme tout enfant de son âge et semble avoir oublié cela. Je dirais même qu'il y a des chances pour qu'elle ne s'en rappelle jamais. Mais voilà, il y a le risque qu'un jour elle s'en souvienne et cette fois avec le recul d'une personne plus âgée. Se sentira-t-elle trahit ? Développera-t-elle des phobies ? Je me sens égoïstes de parler de moi dans ce post alors que je ne suis pas la victime ...

Que dois-je faire, lui en parler au risque de faire resurgir du passé un fait qui aurait pu être oublié et n'être jamais préjudiciable ? Ou contraire ne rien dire mais risquer qu'elle s'en souvienne et s'enferme dans ses pensés ?

Je ne sais pas quoi faire, cela fait quelques mois que ça me dévore. Je me considère comme un monstre, je n'arrive plus à me regarder dans le miroir. Dès que quelqu'un parle en bien de moi, je me dit que je suis hypocrite, que cette personne ne sait pas à quels points je suis ignoble. Suis-je vraiment un monstre ? Parfois je me dit que je mérite la mort. Dès que je vois un fait divers sur des viols, je me dit que je ne vaut pas mieux. Pourtant, je mettrait ma main à couper (ma vie même) que jamais je ne referait d'infractions sexuelles de ma vie. Je ne suis ni pédophile, je n'ai aucune déviances sexuelles. Les viols me dégouttent tout autant que vous. Je ne comprend pas mon acte, moi qui me croyait mature, comment ai-je pu être autant influençable ... Dois-je porter plainte contre moi-même (ça se fait?) pour assumer? Au puéril très certainement des mes études malgré le fait que je sois sur la bonne voie (j'ai été premier au lycée et pense être bien parti pour mes études) ?

D'un fait que je pensais être qu'une simple découverte de ma sexualité, je me rends compte qu'on peut lui coller une étiquette très (très) préjudiciable.

Parfois je me dit que ce sont les actes d'un enfant de 12 ans qui se cherchait, puis je me rappelle qu'à l'époque, on m'avait diagnostiqué une douance, je n'avais donc aucune excuse . "Vous ressentez les émotions plus intensément que les autres, êtes plus empathique" vous me disiez, je suis un psychopathe alors.
Je suis perdu, merci de m'aider.

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Meilleure réponse 3 JUIL. 2018

Bonjour,
A 17 ans une remise en question aussi sincère témoigne de votre capacité à faire preuve de maturité, d′empathie, ce qui justement n′est pas le cas chez les monstres, les pervers, pour qui seule compte leur satisfaction et aucunement ce que ressentent leurs victimes.
S′agissant de plainte, d′aspect judiciaire, même si la qualification pénale est celle que vous citez, les juges savent faire la différence entre un pervers adulte qui abuse sciemment de sa victime, et un jeune ado qui dérape, parce que livré à ses pulsions naissantes en ayant pour seul modèle les sites pornos. Maintenant vous avez pris du recul, et c′est tant mieux.
Faut il en parler avec votre sœur ?
Je ne le pense pas. Certes il y a eu l′acte que vous décrivez. Mais ce qui fait trauma dans ces cas là, c′est – aussi et surtout – le contexte : l′emprise, la répétitivité, le chantage, le secret..... qui s′incrustent sans que l′enfant puisse y intégrer du sens faute de maturité physiologique et psychologique. A première lecture, ce ne serait pas le cas.
L′exhibition a t′elle pu la choquer ? Ce n′est pas certain et il est possible que tout cela soit passé aux oubliettes. Mais je ne peux m′avancer plus.
Pour un même fait objectif, chaque victime réagit selon sa subjectivité. Donc, aucune certitude dans l′immédiat.

Reste votre culpabilité et cette manière de vouloir expier une faute, « un péché mortel ».
Mettre tout cela à plat avec un psy vous aiderait à dénouer votre vécu plutôt que sortir la grosse artillerie judiciaire en remuant prématurément en famille des éléments qui pour le moment peuvent être abordés de manière plus sereine.

Cordiales salutations.

Maurice Gaillard Psy sur Vincennes

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10 JUIL. 2018

Votre message témoigne d'une exceptionnelle maturité et d'un questionnement qui vous honore.
Pour travailler avec des auteurs de violences sexuelles, je fais d'emblée la distinction entre vous et eux : dans cette histoire, c'est le mal que vous auriez pu faire qui vous préoccupe et non votre propre sort. Votre soeur est pour vous un sujet, non un objet dénué d'affects. C'est une différence énorme !
Il ne s'agit pas de dire "circulez y'a rien à voir, c'est du passé n'en parlons plus", afin de vous ôter cette culpabilité qui nous dérangerait nous.
Il s'agit, et vous le faites très bien, de remettre les choses dans le contexte : votre âge, votre socialisation sexuelle primaire (avec internet ) et l'environnement (votre époque et vos parents). Tout cela crée une conjonction de facteurs qui expliquent l'acte que vous décrivez. Expliquer n'est pas excuser, cela serait prématuré et ne tiendrait pas compte du point de vue de votre soeur.

Je vous invite ici à revenir au cadre légal et à question de la responsabilité pénale qui porte en elle ce paradoxe : votre petite soeur était sous la responsabilité de vos parents, qui auraient et fondés à porter plainte . Mais vous étiez aussi sous leur responsabilité et ils répondaient pénalement de votre environnement et de vos actes. Il y a donc clairement un défaut de cadre, qui laisse la place à cette "sortie de route".

Il y a trois points de vue :
- le vôtre : votre mal être et votre culpabilité qui s'arrangeront quand vous aurez donné un contour et un statut précis à ce que vous avez fait : jeux sexuels ? agression ? erreur ? initiation ? Cela vous aidera à vous positionner clairement : victime d'un environnement mal cadré ? agresseur ? vous seul avez la réponse.
- le point de vue de votre soeur : quel souvenir en a t-elle ? qu'en dit-elle ? comment en parlerait-elle si vous lanciez le sujet ?
- le point de vue de la loi , qui dépend du point de vue de votre soeur (plaignante ou pas ?) et qui se jugerait en fonction de l'âge que vous aviez et des éléments de contexte (permissivité, climat "sexuel" , environnement numérique) ainsi que de votre posture de culpabilité et de désir d'avancer désormais.

La question centrale est donc ce positionnement de votre soeur, qui elle seule peut vous aider à définir ce que vous avez fait en fonction de ce qu'elle vécu . Cela mettra un coup d'arrêt au travail de l'imagination et des hypothèses. Vous étiez deux dans cette histoire, et même si vous êtes l'ainé et l'initiateur, cela vous serait utile de savoir ce qu'elle en dit.
Cela implique de lui en parler. C'est cela qui vous permettra de trancher sur les éventuels places de victime et coupable. (du point de vue de la loi, vous êtes également une victime puisqu'exposé à des images inappropriées pour votre jeune âge)

La question est assi de savoir en quoi ce passé conditionne et influence votre construction sexuelle actuelle, et votre vie amoureuse et relationnelle. Il y a de nombreuses interrogations, et si cela continue de vous parasiter, je ne peux que vous recommander d'en parler avec un psychologue qui soit également sexologue, afin de pouvoir rentrer finement dans la complexité de ces sujets où se mêlent allègrement des questions de cadre, d'imagination et de représentations.
Le cadre de la loi est le bon repère pour avancer et vous aidera à vous positionner clairement, ainsi que de poser les choses par rapport à votre soeur qui doit aussi être entendu et écoutée . Un sexologue clinicien est formé pour cela .

Anne Dubois Dejean Psy sur Clermont-Ferrand

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3 JUIL. 2018

Bonjour,
Votre message est très surprenant.

Je ne peux juger de l'acte que vous avez fait, d'ailleurs cela s'est produit qu'une fois ou plusieurs fois. Cette précision est importante dans le traumatisme laissé chez votre petite sœur.

En tant que thérapeute et voyant la culpabilité vous dévorer, je pense qu'il serait utile voire nécessaire de traiter l'intensité émotionnelle de tous ces souvenirs qui peuvent devenir obsessionnels s'ils ne le sont pas déjà...

J'ai une question, avez vous déjà eu des rapports sexuels avec une fille de votre âge ? dans l'affirmative, cela s'est bien passé pour vous ?

2ème point :
Quand vous dites que votre petite soeur ne se souviendra de rien, dans un certain sens c'est possible, mais au niveau du somatique, le corps se souvient de tout, maintenant tout dépend de la récurrence de ces actes sur elle...

Pour répondre à votre question,je ne pense pas que pour l'instant il est utile d'en parler à votre petite soeur, mais je vous conseille vivement de travailler sur vous.

Il existe des approches plus ciblées pour traiter ce type de souvenirs comme l'hypnothérapie que je pratique.

N'hésitez pas à regarder mon profil.

Restant à votre écoute.

Nathalie Follmann - Hypnothérapeute clinique à Clichy 92

Nathalie Follmann Psy sur Clichy

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3 JUIL. 2018

Bonjour Jeune Homme,

Non, vous n'êtes pas "un monstre", ni "une bête"..., mais vous avez à la fois manqué de cadre et d'éducation sexuelle (transmission des tabous/interdits et limites qui fondent l'humanité) dans une ambiance familiale excitante et sans pudeur nécessaire à un développement sexuel et affectif "sain"..., et dans ce contexte vous avez été seul, livré à vous même, très jeune et sans préparation aucune face à toutes les découvertes pornographiques que vous décrivez, choquantes et excitantes aussi...

Votre témoignage est très touchant..., parce que vous avez quand même réussi, grâce à votre intelligence et sensibilité à comprendre l'influence malheureuse de la pornographie "hard" mise à la disposition de tout le monde aujourd'hui, et à laquelle tous les jeunes peuvent accéder... avant d'avoir une éducation sexuelle et le discernement nécessaire pour savoir quoi faire de toutes ces images dont l'impact est violent (et à effet "incitant" à l'essai...), voire traumatisant pour certains, quand ça ne devient pas un "modèle"...

Ce que vous avez fait avec votre soeur : oui, c'est grave..., puisque vous étiez bien plus grand qu'elle, ayant une ascendance certaine sur elle : les jeux sexuels doivent être interdits en famille et entre les enfants d'âges différents..., mais peu de parents le savent..., et encore moins l'expriment clairement et sans ambiguïté à leurs enfants.

Maintenant... ce qui est fait...est fait : peut être que votre soeur n'a pas été traumatisée... Nous ne pouvons pas le savoir (pas sans la rencontrer...).
Elle est encore jeune. Elle aurait besoin d'une éducation sexuelle qui lui permette de savoir et comprendre, de se protéger seule, sans toutefois l'inhiber trop...
Le mieux serait de pouvoir parler à vos parents (votre père surtout...), sans tout leur raconter (peut être leur dire que vous avez..., sous l'influence des images diverses..., été tenté d'expérimenter certains jeux avec votre soeur...?), leur dire ce qui vous a choqué vous dans vos découvertes... sans savoir et pouvoir comprendre de quoi il s'agissait... mais sont-ils aujourd'hui plus "aptes" à savoir faire l'éducation de votre soeur que par le passé..., avec vous ?
Leur dire que vous entendez autour de vous des histoires... et que vous pensez à l'avenir et au bien être de votre soeur, en tant que fille...
Vous pouvez, dans ce contexte, suggérer à vos parents d'acheter un bouquin d'éducation sexuelle adaptée à l'âge de votre soeur..., et le lui donner..., en expliquant que vous même vous avez manqué de ça en famille et que vous voulez l'aider, elle, à ne pas tomber sous l'influence des images crues qu'elle pourrait voir et des histoires qu'on lui raconte...,
Il faudrait aider votre soeur à ne pas faire n'importe quoi avec son corps avant qu'elle soit en âge de comprendre et faire son choix de ce qu'elle fait... : c'est à votre mère de lui parler de sexualité.
Et puis... gardez l'oeil sur son évolution... : si ses résultats à l'école sont bons, si elle n'a pas de malaises..., des problèmes relationnels, etc... ça va.
Vous verrez plus tard s'il est nécessaire ou pas de parler de vos gestes du "passé" qui vous pèsent aujourd'hui.

Je vous souhaite de pouvoir aider à ce que votre soeur soit plus protégée que vous à l'avenir..., de ses propres pulsions et de celles des autres...

Je vous souhaite aussi de continuer à réfléchir par vous même... comme vous le faites là, et à réussir votre propre vie sentimentale et vos études... dans la voie de votre choix !
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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3 JUIL. 2018

Bonjour,

Vous avez 17 ans et vous demandez si vous devez vous dénoncez d’un acte incestueux que vous avez commis il y a 5 ans sur une victime âgée de 4/5 ans à l’époque et qui est votre sœur. Aujourd’hui, la loi c’est votre famille, c’est-à-dire vos parents qui sont responsables des actes et du devenir de leurs enfants. Que ce soit pour vous ou pour votre sœur l’acte incestueux que vous avez commis doit être travaillé avec votre famille et un psy. La situation est difficile et c’est bien compréhensible mais je vous conseille de vous rapprocher d’eux pour en parler.

Alain Giraud
Psychothérapie Analytique

Alain Giraud Psy sur Avignon

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